Catalogue - page 1

Affiche du document C'est pas sorcier - chimie verte : des végétaux pour remplacer le pétrole

C'est pas sorcier - chimie verte : des végétaux pour remplacer le pétrole Collection "Tous au vert ! " épisode 04/04

Jamy Gourmaud

25min57

  • Documentaire
  • Reportage / Magazine
  • Collection
L’enquête commence dans la plus grande amidonnerie d’Europe. A partir de maïs ou de blé, on extrait de l’amidon. Cette énorme molécule sert de base pour la fabrication de bioplastiques. Jamy nous rappelle alors comment sont fabriqués habituellement les différents plastiques à partir du pétrole. Puis Sabine nous emmène dans la glucoserie, le lieu où l’on va découper l’amidon en plus petites molécules grâce à des enzymes. Et Jamy nous illustre comment à partir de ces petites molécules issues de l’amidon, on va pouvoir créer de nouveaux polymères pouvant remplacer leurs équivalents pétrochimiques. Sabine nous accompagne ensuite dans une usine où l’on fabrique des sacs plastiques à partir de pommes de terre. Les sacs, c’est le marché le plus important des bioplastiques. Et l’énorme avantage est que ces sacs sont biodégradables, en 6 mois maximum ils disparaissent complètement, contrairement aux sacs et aux plastiques pétroliers qui sont une source de pollution partout sur la planète. Les objets en bioplastiques sont encore chers et peu nombreux sur le marché, mais ils sont en plein essor. Puis on retrouve Sabine en Picardie, au milieu d’un champ de colza, car les oléagineux aussi sont très utilisés en chimie verte. Elle visite ainsi une usine dans laquelle à partir des graines de colza, on obtient de l’huile qui pourra être soit transformée en biocarburant, soit modifiée pour donner des solvants pour peintures, ou des huiles servant à lubrifier tous les engins mécaniques ou hydrauliques. Là encore l’avantage est que ces huiles sont biodégradables, contrairement aux huiles minérales dérivées du pétrole qui sont très polluantes. Sabine se demande enfin si les usines utilisées pour produire ces bioplastiques et ces huiles végétales ne sont pas elles aussi très polluantes. Jamy démontre alors en maquettes qu’avec les bioplastiques ou les huiles végétales, on émet de 30 à 75% de CO2 en moins par rapport à la même quantité produite par la voie pétrochimique. Les bioplastiques et les huiles végétales semblent donc être une solution très prometteuse. Mais le problème principal est que si l’on voulait remplacer tous les dérivés du pétrole par des dérivés de végétaux, on ne disposerait pas des surfaces agricoles nécessaires. Mais les chimistes travaillent déjà sur de nouvelles pistes, comme les algues ou le bois, pour obtenir des bioproduits à grande échelle, tout en restant « vert » bien sur !
1 crédit

...

x Cacher la playlist

Commandes > x
     

Aucune piste en cours de lecture

 

 

--|--
--|--
Activer/Désactiver le son