Catalogue - page 9

Affiche du document Tant que nous sommes à bord

Tant que nous sommes à bord

Agnès Perrais

1h20min04

  • Documentaire
  • Faits de société
  • Interview
Saint-Nazaire, ville-port. Aux deux extrémités du bassin, le quartier ouvrier de Penhoët et celui du Petit Maroc qui se tourne vers la mer, sont chacun intimement liés à l’activité des chantiers de construction navale, centre économique et affectif de la ville. La vie des habitants tourne autour du port, qu’ils soient patrons de bar, marins, ouvriers, ou aussi et de plus en plus souvent, à la chôme. À Saint-Nazaire, le port est riche de tout un imaginaire de luttes sociales, celles de la gloire passée de la «  ville rouge  » et celles, plus complexes et fragiles, du présent. Mais on y trouve aussi la fierté d’un travail spécifique au lieu, le travail sur les bateaux, qui appelle un des plus beaux imaginaires qui soient : la mer, le départ. Dans les chantiers et sur le port, la disproportion entre les machines, grues, silos, paquebots, et les hommes qui y travaillent, entérine dans les faits l’industrialisation de ce qui jadis pouvait encore tirer vers l’artisanat. Mais cette évolution trouve en même temps une résistance dans le sens du collectif, et l’amour de l’objet du travail, le bateau, à rebours des conditions de son exercice. De tout petits hommes sur des engins gigantesques, des bateaux qui partiront naviguer sur l’océan : entre le quotidien de la vie ouvrière, l’expérience des marins, et le rêve d’un ailleurs, quelle place peut garder un imaginaire au cœur de l’industrie et comment peut-on encore être à bord, de sa vie, de ses espoirs, même si la vie matérielle n’est pas exactement l’aventure fabuleuse des rêves faits un jour  ?
1 crédit
Affiche du document Immigration en Australie : les camps de la honte

Immigration en Australie : les camps de la honte Autre titre : Australie, la solution pacifique

De Renaud Villain

59min17

  • Documentaire
  • Animation
  • Faits de société
Ce sont deux minuscules îles, parmi les plus pauvres du monde, Manus et Nauru. Rares sont ceux qui connaissent leur existence. Pourtant, ces îlots cachent une situation que le grand pays voisin, l’Australie, voudrait à tout prix garder secrète. C’est en effet là, que depuis 2001 et surtout 2012, il enferme, littéralement, dans des conditions absolument déplorables, les migrants qui tentent d’atteindre ses côtes. "You won’t be settled in Australia", (Vous ne vous installerez pas en Australie) : c’est le slogan choc qu’affiche le pays. Désormais aucun demandeur d’asile, même s'il réussit à prouver son statut de réfugié politique, ne sera accepté sur le territoire australien. Les bateaux clandestins sont escortés vers des îles pauvres de l’Océanie. Ils sont ensuite enfermés dans des camps d'accueil gérés par des sociétés privées le temps que leur dossier de demande d'asile soit examiné. Et s’ils obtiennent le graal au bout de plusieurs années, c’est uniquement sur leur île d’accueil. C’est la "Solution pacifique" : une immigration délocalisée, gérée par des sociétés privées dans des pays lointains, moyennant finances. Le pays se vante ainsi d’avoir mis en place la politique la plus dure au monde en matière d’immigration. Aujourd’hui, dans de nombreux pays européens, confrontés à l’afflux de migrants, certains sont tentés par l’exemple australien. Voici quel est le vrai visage de cette soi-disant "solution miracle". Comment faire comprendre le quotidien de ces réfugiés sans image ? Les camps de Nauru et Manus sont totalement fermés aux regards extérieurs. Les réalisateurs ont donc choisi de l’illustrer. C’est la voix d’un prisonnier, contacté grâce à un téléphone infiltré, qui raconte l'odyssée de ces hommes et leur vie de prisonniers. Ces narrations sont portées à l'écran en images d'animation. Un processus inédit qui donne une toute autre teneur au récit.
1 crédit
Affiche du document Fukushima_camera

Fukushima_camera

De Philippe Rouy

2h09min30

  • Documentaire
  • Faits de société
  • Histoire
"Fukushima_Camera" est un ensemble de trois films consacrés aux images de la catastrophe produites par l'industrie nucléaire japonaise elle-même. À la fois exploration à distance et immersion au coeur du désastre de Fukushima, ce triptyque brouille les frontières entre ce que nous voulons voir, ce que nous avons le droit de voir, ce que nous sommes capables de voir, et ce que nous aurons le temps de voir. 1. "4 bâtiments, face à la mer" (2012 - 45 min) - En juin 2011, l'exploitant de la centrale nucléaire de Fukushima a installé une livecam sur le site. Outil d'une transparence factice, cette caméra de propagande diffuse les images uniques d'une catastrophe sans fin. En un seul plan fixe ininterrompu, un paysage létal distille son invisible toxicité et le paradoxe de son étrange beauté. 2. "Machine to Machine" (2013 - 31 min) - À Fukushima daiichi, le ventre de la centrale nucléaire effondrée maintient pour encore très longtemps les humains à distance. Seules d'autres machines peuvent s'en approcher. Elles filment pour les hommes ce qu'ils ne peuvent plus voir. 3. "Fovea Centralis" (2014 - 48 min) - Sous la pression médiatique et politique, l'exploitant de la centrale de Fukushima a fini par rendre publique une infime partie des visioconférences tenues lors des premières semaines de la catastrophe. Ces enregistrements n'échappent pas au contrôle habituel : ici les visages sont flous et les paroles censurées. Mais par un simple effet de "floutage", des outils de communication bureautique deviennent proprement hantés.
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