Catalogue - page 56

Affiche du document Ananahi, demain

Ananahi, demain

Cécile Tessier-Gendreau

51min41

  • Faits de société
  • Histoire
  • Musique & Danse
  • Environnement
Quel avenir pour la jeunesse polynésienne ? Takanini, premier groupe marquisien à chanter sa culture, affirmer sa langue et ses valeurs à travers un style de reggae inédit, suscite par son originalité un engouement sans précédent dans le Pacifique Sud. Inattendu, ce groupe dérange par son message et subjugue par la puissance évocatrice de sa musique. A l’instar de nombreux jeunes polynésiens, cabossés, tiraillés entre tradition et modernité, les Takanini incarnent la complexité de se construire une identité après 200 ans d’acculturation… Ils ne cherchent pas à réécrire leur histoire, mais à s’y confronter pour s’inventer leur propre existence, en osant verbaliser la douleur enfouie de tout un peuple… Une prise de conscience pleine de force et de vie, qui leur permet de s’affranchir de l’héritage colonial et d’aspirer à une réussite sociale loin de toute assimilation occidentale... Un cri d’alerte à toute une génération pour l’inciter à se réveiller, se prendre en main… Alors qui sont ces jeunes polynésiens "nés dans cette dualité" "assis sur deux chaises", en quête de reconnaissance dans une société qui ne croit pas en leur capacité d’émancipation ? Entre résistance et résignation, comment parviennent-ils à exister ? Poiti, l'auteur-compositeur-interprète symbolise le dépassement de soi, la créativité – de vraies alternatives à toute schizophrénie culturelle - Il prône un mode de société plus respectueux de l’homme et de la terre, alors que la majorité des jeunes aspire à une société de consommation. Un véritable engagement du cœur qui interpelle et force l'admiration.
2 crédits
Affiche du document Afghanistan, volume 1 : Traces de guerre

Afghanistan, volume 1 : Traces de guerre Collection Varan

Mariam Nabil Kamal

1h57min31

  • Documentaire
  • Faits de société
  • Histoire
Créés sous l'impulsion de Jean Rouch, les Ateliers Varan proposent depuis 30 ans des ateliers de formation au cinéma documentaire basés sur la pratique. On y apprend à cultiver son regard et à situer son point de vue. Depuis l'origine, cette école de cinéma met en place des ateliers à travers le monde. L'Atelier Varan Kaboul, créé en 2006 par Séverin Blanchet, compte aujourd'hui une vingtaine de jeunes cinéastes et a amorcé la renaissance du cinéma documentaire en Afghanistan.   - "Mon Kaboul" de Wahid Nazir (2006, 22 minutes). Jamal est chauffeur de taxi collectif. Avec ses passagers, il parle de la guerre civile, présente dans toutes les mémoires, et en retrouve les traces dans les rues de la ville...  - "Laila" de Batol Rezaei Muradi (2006, 33 minutes) : À l'hôpital psychiatrique de Kaboul, les loisirs et les possibilités de s'instruire sont rares. Pourtant, quelques femmes savent trouver ensemble un peu de réconfort...  - "Les Fantômes du Zoo" de Mahbooba Ibrahimi (2009-2010, 15 minutes) : Pendant la guerre civile, le zoo de Kaboul a été le théâtre de violentes batailles. Il a été reconstruit et il est devenu un lieu populaire de promenade...  - "Le bruit du pas" de Mariam Nabil Kamal (2009-2010, 23 minutes) : Au centre de réhabilitation Ali Abad, les handicapés fabriquent des membres artificiels pour d’autres handicapés. Grâce à leur lutte pour s’adapter, nous découvrons combien les Afghans ont souffert de la guerre et de ses conséquences... - " Issa le lutteur" de Reza Hosseini (2006, 22 minutes) : Issa était champion national de lutte. Accusé d'avoir caché des armes, il a été arrêté et torturé par les Talibans. À sa sortie de prison, Issa ne reconnaît même pas sa famille. Après des traitements et des séjours à l'hôpital, Issa retrouve la mémoire, mais il a souvent des crises qui l'empêchent d'avoir une vie normale.
2 crédits
Affiche du document Tours, détours, pourtours d'un jardin solidaire : chroniques d'un jardin disparu de Paris

Tours, détours, pourtours d'un jardin solidaire : chroniques d'un jardin disparu de Paris

De Anne-Marie Lallement

59min02

  • Documentaire
  • Faits de société
Journal filmé sur plusieurs années au rythme de la vie d'un quartier de l'est parisien. Au départ, il y a un terrain hésitant entre décharge public et friche, au fond de l’impasse Satan dans le XXe arrondissement de Paris. Un plasticien paysagiste, Olivier, crée un jardin sur cette friche avec ''Babacar'' dont l'association sénégalaise Yaccar jouxte le jardin. Des bénévoles trés investis dans ce défi vont transformer cette friche en éden de verdure et en faire une babel d'échanges pour les habitants du quartier. Peu à peu, le jardin devient un immense terrain de jeux et d'activités pour les enfants et adolescents qui partent rarement en vacances, mais c'est aussi un lieu où l'on se rencontre pour agir ensemble contre l'injustice faite aux plus faibles... Car si l'on parle beaucoup de métissage dans les bureaux des notables, on ne voit guère ces derniers sur le terrain... En 2003, la maison de l'association sénégalaise est evacuée de façon brutale par les forces de l'ordre. La même année, une charte "main verte" vient réguler la vie au jardin : grilles, horaires stricts, interdiction absolue d'alcool. Malgré le combat de tous ceux qui luttent pour sa préservation, la décision tombe comme un couperet. En mai 2005, le jardin doit disparaître, un gymnase remplacera ce lieu de toutes les utopies...
2 crédits

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