Raymond Alessandrini
Raymond Alessandrini

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Activités |
Pianiste, chef d'orchestre, arrangeur musical, acteur, compositeur, professeur de musique ![]() |
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Source: Article Raymond Alessandrini de Wikipédia en français (auteurs)
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Naissance |
20 janvier 1948 ![]() Coblence ![]() |
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Nationalité |
française ![]() |
Activités |
Pianiste, chef d'orchestre, arrangeur musical, acteur, compositeur, professeur de musique ![]() |
Instrument |
Piano ![]() |
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Raymond Alessandrini est un compositeur français de musiques de films et pianiste de studio, né le 20 janvier 1948 à Coblence (Allemagne)[1],[2].
Biographie
[modifier | modifier le code]Enfance et formation
[modifier | modifier le code]Raymond Roger Michel Alessandrini[3] est né le 20 janvier 1948 à Coblence en Allemagne[1],[4], d'une mère allemande et d'un père d'origine gréco-italienne[5],[6]. Interrogé par la revue Cinémaction dans une enquête parue en 1992, Alessandrini a dévoilé sa passion précoce pour le cinéma[7] : tout jeune, il s'enthousiasme en particulier pour la musique que Miklós Rózsa avait créée pour le péplum Ben Hur de William Wyler[8],[9]. Selon ses propres termes, il reconnaît qu'il a bénéficié durant toute son enfance d'une « diversité des cultures » qui peut expliquer l'éclectisme des bandes originales qu'il composera par la suite[5].
Il entame ses études musicales à Casablanca au Maroc[6] dès l'âge de cinq ans[10], et commence à jouer du piano en public à sept ans[6]. En 1959, après l'accession du Maroc à son indépendance, le jeune garçon et sa famille vont émigrer définitivement en France[6]. En 1963, il entre au Conservatoire national supérieur de musique de Paris dans la classe du pianiste Pierre Sancan[6] (il sera également un disciple de Jean Fassina[10]). Il y apprend l'art de l'écriture musicale et décroche un premier prix de piano en 1966, puis un premier prix de musique de chambre l'année suivante[11]. En 1968, il remporte également le 2e prix au Concours de la Guilde Française des Artistes Solistes en jouant les Variations sur un thème de Paganini de Brahms et la Toccata de Prokofiev[12]. Après le conservatoire, il décide d'embrasser une carrière de pianiste soliste en France et dans d'autres pays, tout en continuant ses études de composition[6].
Carrière musicale
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En août 1969[13], il participe en tant que pianiste à l'émission Pique-nique : à Hérouville chez Michel Magne, tournée dans le fameux château d'Hérouville et diffusée sur la deuxième chaîne de l'ORTF[14],[16]. C'est après cette émission qu'il accepte d'intégrer l'équipe d'orchestrateurs du compositeur Michel Magne[17]. Interrogé le 19 juin 2012 par le journaliste Benoît Basirico, il a affirmé avoir conclu un marché : en échange de ses services d'assistant musical, Magne l'autorisait à utiliser son piano de concert sur son temps personnel afin qu'il puisse préparer des concours pour devenir concertiste classique[8],[15]. Parallèlement et grâce à son travail auprès de Michel Magne, les talents de déchiffrage du jeune musicien lui permettent de se faire connaître comme pianiste de studio[8]. Au début des années 1970, suite à de nombreuses grèves aux États-Unis (obligeant les musiciens à venir enregistrer à Londres puis à Paris), il est amené à travailler avec les plus grands compositeurs hollywoodiens comme Alfred Newman[19], Elmer Bernstein et plus tard Lalo Schifrin[8]. Le jeune homme a alors la chance de jouer au sein de grands orchestres qui enregistraient à cette époque dans les studios d'enregistrement parisiens les plus importants[8].
Tout en travaillant comme pianiste de studio, il apprend les techniques de composition pour le cinéma auprès de Michel Magne[20]. En 1973, il est pianiste soliste sur l'album Michel Magne et son grand orchestre jouent les musiques de film de Michel Magne, dans lequel le maestro a réorchestré ses plus grands thèmes comme Le Repos du guerrier, Mélodie en sous-sol ou Angélique, marquise des anges[21]. Dans la décennie suivante, il conservera des liens étroits avec Michel Magne qui le recrute en 1982 sur son disque Classiques Synthétiseurs, où Alessandrini l'accompagne au piano avec l'assistance du pianiste Paul Castanier[22].
En 1975, Michel Magne, empêtré dans des difficultés financières consécutives à la vente de ses studios d'Hérouville-en-Vexin[23], n'a pas pu écrire la bande originale du film Chobizenesse de son complice Jean Yanne[8]. Ce dernier compose alors lui-même à l'orgue la plupart des thèmes musicaux[24] puis confie les arrangements et orchestrations à Raymond Alessandrini et Claude Germain[8]. Les chansons de variété sont arrangées par Germain, et Alessandrini se charge de composer, à la manière de Jean-Sébastien Bach[25], la « fausse musique classique » écrite par le musicien mégalomane joué par Robert Hirsch dans le film[8],[15].
En 1976, il devient enseignant[6] puis occupe le poste de professeur de piano au Conservatoire à rayonnement régional de Cergy-Pontoise de 1980 à 2014[10], tout en poursuivant sa carrière de pianiste de studio entre autres pour Michel Legrand[10] et Vladimir Cosma. Ce dernier fait appel à lui pour interpréter la partie de piano concertant sur le célèbre thème Hello Marylin de la comédie romantique Un éléphant ça trompe énormément d'Yves Robert[26]. Cinq ans plus tard, on le retrouve au studio Damiens-Aquarium devant un piano Bösendorfer, pour l'enregistrement de la bande originale du film Diva de Jean-Jacques Beineix qui offre à Vladimir Cosma son premier César de la meilleure musique originale[27]. Cette année-là, Philippe Sarde le recrute également pour intégrer l'équipe des pianistes qui interprètent la Petite suite pour quatre pianos et alto de la bande originale du thriller financier Mille milliards de dollars d'Henri Verneuil[28].

C'est à la même époque qu'il fait la connaissance du compositeur Georges Delerue juste avant que ce dernier ne parte pour les États-Unis[30]. Il devient son pianiste attitré[32],[7], et selon lui, cette collaboration fut particulièrement enrichissante sur le plan humain et professionnel[8]. Après avoir écrit sa toute première musique originale pour le court-métrage Le temps d'une croisière de Chantal Aynes[7],[33], il est contacté par le cinéaste Jean L'Hôte pour composer la musique du téléfilm Les Joies de la famille Pinelli que Georges Delerue ne peut écrire lui-même[11],[8]. Peu de temps après, il retrouve par hasard Jean Yanne dans un salon de thé à Paris[34],[8]. Ce dernier lui propose alors de composer avec lui la musique de son film Deux heures moins le quart avant Jésus-Christ. La bande originale de ce péplum parodique à gros budget joue sur l'idée d'« anachronisme musical »[34], avec des styles aussi variés que le jazz, le funk, le disco ou le reggae[35]. En plus de son travail d'orchestration sur les chansons de Yanne[36], cette comédie lui permet de pasticher les musiques que Miklós Rózsa avait imaginées pour des épopées bibliques comme Ben-Hur ou Le Roi des rois[35],[37]. L'enregistrement de la musique symphonique s'effectue aux CTS Studios[38] de Londres en août 1982 avec le prestigieux Orchestre symphonique de Londres[8]. Interrogé par Clément Fontaine, le compositeur souligne par ailleurs le contraste existant entre les conditions de travail qui prévalaient dans les années 1980 et celles d'aujourd'hui, où le budget alloué aux musiques de film en France est souvent réduit à la portion congrue[5].
Parallèlement à ses activités de compositeur, pianiste et chef d'orchestre[6], il travaille aussi comme orchestrateur ou simple musicien pour des artistes de variété française comme Alain Barrière[39], Michel Jonasz[40] et surtout Jean Guidoni qu'il accompagne lors de son premier récital à l'Olympia en 1981[41], avant de réaliser, en collaboration avec le bassiste et arrangeur Jannick Top, les orchestrations très remarquées[45] de certains de ses albums les plus connus comme Crime passionnel ou Le Rouge et le rose[46].
En 1983, il écrit sa première musique de film muet pour L'Hirondelle et la Mésange, un long métrage de André Antoine restauré par la Cinémathèque française et dont le montage avait été effectué par Henri Colpi[47],[48]. Pour composer cette bande originale, il emprunte trois thèmes à Maurice Jaubert[48],[49]. Par la suite, c'est lui qui dirige l'orchestre pendant les projections de L'Hirondelle et la Mésange lors de festivals en France, Belgique, Hollande, Italie, Angleterre et États-Unis[6]. Quelques années plus tard, il compose la musique d'Un chapeau de paille d'Italie de René Clair, puis celle du film Les Rapaces (Greed) d'Éric von Stroheim[34].

Après Deux heures moins le quart avant Jésus-Christ, Alessandrini ne retravaillera plus avec Jean Yanne, mais en revanche, il écrit de nombreuses bandes originales pour la télévision en collaborant notamment avec Michel Wyn. On lui doit entre autres la musique de la série Fabien de la Drôme (dont le thème s'inspire des musiques de western)[50] et celle du feuilleton Félicien Grevèche[51]. En 1984, il compose la musique du documentaire Angkor, la gloire et l'oubli de Pierre Philippe[52] (diffusé le 15 septembre 1985 sur FR3[53]). Puis il devient le compositeur attitré du cinéaste Jean-Charles Tacchella avec qui il signe Escalier C, Travelling avant, Dames galantes, L'Homme de ma vie, Tous les jours dimanche et Les Gens qui s'aiment[15]. Composée en 1985, la bande originale d'Escalier C fait partie des musiques qui, selon lui, illustrent le mieux sa manière d'écrire pour le cinéma[9]. De plus, il affirme que Jean-Charles Tacchella a la particularité de « pense[r] à la musique dès l'écriture de son scénario »[15] et il estime qu'il est « un des rares cinéastes à savoir vraiment ce qu'il veut »[15]. Parmi toutes les bandes originales composées par Alessandrini, la partition mélancolique pour accordéon, saxophone alto et petit ensemble de Travelling avant (1987) figure en bonne place dans la discographie idéale des musiques du cinéma français établie par le consultant musical Édouard Dubois[54]. Le compositeur travaillera par la suite avec des cinéastes aussi différents que Magali Clément ou Tony Gatlif[55], tout en produisant de plus en plus pour la télévision. En 1990, il crée la musique de quatre épisodes de la série Le Roi de Patagonie de Stéphane Kurc et Georges Campana[56],[51].
Alors qu'Alain Lacombe et Georges Delerue estimaient qu'il faisait partie, avec Gabriel Yared, des compositeurs français parmi les plus prometteurs des années 1980 et 1990[48],[57], le musicien signe sa dernière partition pour le septième art en 2000[34],[58]. Il devient directeur artistique pour Universal Music Classic France[10] et auprès du Festival d'Auvers-sur-Oise[59], tout en étant régulièrement invité pour diriger l'orchestre lors des projections des films muets qu'il a mis en musique comme Un chapeau de paille d'Italie ou Les Rapaces[59]. Il a également écrit quelques orchestrations pour les Victoires de la musique classique[59].
Actuellement, il vit à Uzès[60] et fait partie du conseil d'administration du Festival Piano Campus[61].
Œuvres de concert
[modifier | modifier le code]Raymond Alessandrini a composé des pièces de musique savante pour des formations variées. Son catalogue comprend entre autres plusieurs morceaux pour saxophone alto et piano comme Chassé-croisé, Valse lente (tous deux écrits en 1990)[62] ou Piazzolino (une pièce de 1991 qui évoque les tangos d'Astor Piazzolla)[63], ainsi que des musiques de scène pour le théâtre[64]. Une partie des partitions de ses œuvres (dont sa musique de chambre) est éditée par les éditions Billaudot[65]. Ses Cinq psaumes en six mouvements ainsi que ses transcriptions d'œuvres vocales du répertoire classique ont été publiées par les éditions Diem[66].
Musique de chambre
[modifier | modifier le code]- Chassé-croisé, pour saxophone et piano
- Valse lente, pour saxophone et piano
- Piazzolino, pour saxophone et piano
- La Boîte de Pandore, pour saxophone et piano
- Studio saxo, pour saxophone et piano
- Cronos, pour saxophone solo
- Les Aventures de Poucette, pour flûte à bec et piano
- Lumière d'entracte, pour trois trompettes et trombone
Musique concertante
[modifier | modifier le code]- Concerto pour saxophone, orchestre à cordes et percussion
- To Bill or not to Bill, pour piano et orchestre
Musique de scène
[modifier | modifier le code]- Salle obscure de Pierre Philippe
- La Sortie au théâtre de Karl Valentin
- Antigone de Sophocle
- Frisette et La Station Champbaudet d'Eugène Labiche
Musique vocale
[modifier | modifier le code]- Cinq psaumes en six mouvements, pour soprano solo, grand chœur mixte, deux pianos et percussions
Adaptations et réductions
[modifier | modifier le code]- Requiem en ré mineur, pour deux pianos, timbales, chœur et solistes vocaux d'après le requiem KV 626 de Mozart
- Symphonie n°9, pour deux pianos, timbales, percussion, chœur et solistes vocaux d'après la transcription de Franz Liszt de la dernière symphonie de Beethoven
- Messe n°6 (en) en mib majeur, pour deux pianos, timbales, chœur et solistes vocaux d'après la messe D. 950 de Schubert
- Ein deutsches Requiem, pour deux pianos, timbales, harpe, orgue ad libitum, chœur et solistes vocaux d'après l'opus 45 de Brahms
- Stabat Mater, pour deux pianos, timbales, chœur et solistes vocaux d'après l'œuvre de Rossini
- Stabat Mater, pour deux pianos, timbales, chœur et solistes vocaux d'après l'opus 58 de Dvořák
- Messe en ré majeur, pour deux pianos, timbales, orgue, chœur et solistes vocaux d'après l'opus 86 de Dvořák
- Requiem en si bémol mineur, pour deux pianos, timbales, orgue, chœur et solistes vocaux d'après l'opus 89 de Dvořák
- Te Deum, pour deux pianos, percussions, chœur et solistes vocaux d'après l'opus 103 de Dvořák
- Super flumina Babylonis (psaume 137), pour piano et chœur d'après une pièce de Fauré
- Don Quichotte de la Manche à Barcelone, pour deux pianos, percussion et deux chœurs mixtes d'après l'œuvre de Pierre-Philippe Bauzin
Filmographie
[modifier | modifier le code]Cinéma
[modifier | modifier le code]Longs métrages
[modifier | modifier le code]- 1975 : Chobizenesse de Jean Yanne (avec Jean Yanne et Claude Germain)
- 1982 : Deux heures moins le quart avant Jésus-Christ de Jean Yanne
- 1984 : L'Hirondelle et la Mésange d'André Antoine (réalisé en 1920)
- 1985 : Escalier C de Jean-Charles Tacchella
- 1986 : Un chapeau de paille d'Italie de René Clair (réalisé en 1927)
- 1987 : Travelling avant de Jean-Charles Tacchella
- 1988 : La Maison de Jeanne de Magali Clément
- 1989 : Pleure pas my love de Tony Gatlif
- 1990 : Dames galantes de Jean-Charles Tacchella
- 1991 : Triplex de Georges Lautner
- 1992 : Totte et sa Chance d'Augusto Genina (réalisé en 1925)
- 1992 : L'Homme de ma vie de Jean-Charles Tacchella
- 1994 : Priez pour nous de Jean-Pierre Vergne
- 1995 : Tous les jours dimanche de Jean-Charles Tacchella
- 1996 : Golden Boy de Jean-Pierre Vergne
- 2000 : Les Gens qui s'aiment de Jean-Charles Tacchella
- 2000 : Les Rapaces (Greed) d'Éric von Stroheim (réalisé en 1923)
Courts métrages
[modifier | modifier le code]- 1980 : Le temps d'une croisière de Chantal Aynes
- 1983 : Le voyage à Deauville de Jacques Duron
Télévision
[modifier | modifier le code]Téléfilms
[modifier | modifier le code]- 1982 : Les Joies de la famille Pinelli de Jean L'Hôte
- 1985 : Angkor, la gloire et l'oubli (documentaire) de Pierre Philippe
- 1986 : Les Louves (A life after the death) de Peter Duffell
- 1987 : Hand in Glove de Peter Duffell
- 1990 : Les Cavaliers aux yeux verts de Michel Wyn
- 1992 : Prêcheur en eau trouble de Georges Lautner
- 1993 : Jenny Marx, la femme du diable de Michel Wyn
- 1993 : Piaf, une brève rencontre de Michel Wyn
- 1993 : Mistinguett une histoire d'amour de Michel Wyn
- 1994 : Un crime de guerre de Michel Wyn
- 1996 : Les pisteurs : le marché du sport de Luc Béraud
Séries télévisées
[modifier | modifier le code]- 1983 : Fabien de la Drôme de Michel Wyn
- 1984 : Jeu set et match de Michel Wyn (mini-série)
- 1985 : Les Colonnes du Ciel de Gabriel Axel (mini-série)
- 1986 : Félicien Grevèche de Michel Wyn (mini-série)
- 1987 : L'Heure Simenon (épisode Cour d'assises de Jean-Charles Tacchella)
- 1988 : L'affaire Saint-Romans de Michel Wyn
- 1990 : Le Roi de Patagonie de Georges Campana et Stéphane Kurc (mini-série)
- 1990-1991 : Coup de foudre (épisodes Adolphe et les menteuses et Martingale (Tropical gamble) de Michel Wyn)
- 1991-1992 : Aldo classes tous risques (épisodes Mascarade et La Guigne de Michel Wyn)
Notes et références
[modifier | modifier le code]- ↑ a et b Perrot 2002, p. 228.
- ↑ Benoît Basirico, « Fiche de présentation de Raymond Alessandrini », sur cinezik.org (consulté le 26 mars 2025).
- ↑ « Acte d'adhésion aux statuts de la Sacem de Raymond Alessandrini - signé le 5 Mai 1971 », sur musee.sacem.fr (consulté le 19 mars 2025).
- ↑ Houben 2002, p. 17.
- ↑ a b c et d Propos de Raymond Alessandrini recueillis par Clément Fontaine, extraits du livret du CD Musiques pour l'écran, Raymond Alessandrini, 2011, Disques Cinémusique, DCM 128-129, p. 10.
- ↑ a b c d e f g h et i Biographie de Raymond Alessandrini extraite du dos de la pochette du 33 tours Bande originale du film "Travelling Avant", Raymond Alessandrini, 1987, Milan, A 327.
- ↑ a b et c Porcile et Garel 1992, p. 41.
- ↑ a b c d e f g h i j k l et m Benoît Basirico, « Interview B.O : Raymond Alessandrini, ses rencontres avec Magne, Delerue, Yanne, Bernstein, Newman », sur cinezik.org, 27 juin 2012 (consulté le 15 mars 2025).
- ↑ a et b Porcile et Garel 1992, p. 42.
- ↑ a b c d et e « 17ème édition du Concours National de Musique du Maroc - Notice biographique de Raymond Alessandrini », sur Ecole Internationale de Musique et de Danse de Rabat (consulté le 24 mars 2025).
- ↑ a et b Propos de Raymond Alessandrini recueillis par Clément Fontaine, extraits du livret du CD Musiques pour l'écran, Raymond Alessandrini, 2011, Disques Cinémusique, DCM 128-129, p. 9.
- ↑ « Concours de la guilde française des artistes solistes - émission du 16 septembre 1968 », sur Inathèque (consulté le 17 mars 2025).
- ↑ « Fiche du film Pique-nique : à Hérouville chez Michel Magne (1969) », sur valdoise.terredecinema.fr (consulté le 23 mars 2025).
- ↑ « À Hérouville chez Michel Magne », sur catalogue.ina.fr (consulté le 23 mars 2025).
- ↑ a b c d e et f « Raymond Alessandrini, la mélodie dans le sang », sur valdoise.terredecinema.fr, 28 avril 2020 (consulté le 17 mars 2025).
- ↑ Sur le site Val-d'Oise Terre de Cinéma, il explique plus précisément que c'est par l'intermédiaire du violoniste Ivry Gitlis (rencontré lors des manifestations de mai 1968) qu'il a fait partie de l'émission Pique-nique : à Hérouville chez Michel Magne[15].
- ↑ Elhaïk 2018, p. 1235.
- ↑ (en) Thomas Hischak, The encyclopedia of film composers, Rowman & Littlefield, 2015 (ISBN 978-1442245495), « Alfred Newman », p. 487.
- ↑ Quand Alessandrini commença sa carrière de pianiste de studio, le mythique Alfred Newman était gravement malade. Il décéda peu de temps avant la sortie du film Airport dont il signa la musique[18].
- ↑ Elhaïk 2018, p. 1222.
- ↑ Elhaïk 2018, p. 1238.
- ↑ Elhaïk 2018, p. 1241.
- ↑ Christophe Ernault, « Michel Magne, "de la part des copains" : Entretien avec Jean-Yves Guilleux », Schnock, no 3, été 2012, p. 71 (ISSN 2117-3052).
- ↑ Bertrand Dicale, Jean Yanne à rebrousse-poil, First, 2012 (ISBN 978-275-4017220, lire en ligne), p. 301.
- ↑ Propos de Raymond Alessandrini recueillis par Clément Fontaine, extraits du livret du CD Musiques pour l'écran, Raymond Alessandrini, 2011, Disques Cinémusique, DCM 128-129, p. 11.
- ↑ Crédits du CD Un éléphant ça trompe énormément / Nous irons tous au paradis / Le Bal des casse-pieds, Vladimir Cosma, 2016, Larghetto Music, LARGH024.
- ↑ Vincent Perrot, Vladimir Cosma comme au cinéma, Hors Collection, 2009 (ISBN 978-2-258-08118-5), « Beineix et la diva », p. 147-151.
- ↑ (en) « Philippe Sarde – Mille milliards de dollars / Conte de la folie ordinaire / Le crabe-tambour », sur Discogs.
- ↑ Vincent Perrot, Georges Delerue, de Roubaix à Hollywood, Carnot, coll. « Musique & cinéma », 2004, p. 14.
- ↑ Georges Delerue s'est installé à Hollywood en 1981[29].
- ↑ Frédéric Gimello-Mesplomb, Georges Delerue : une vie, Hélette, Jean Curutchet, 1998 (ISBN 978-2904348785), p. 190.
- ↑ L'ingénieur du son William Flageollet se souvenait que quand Georges Delerue devait enregistrer des thèmes de piano-bar, il « “virait” Alessandrini, son pianiste, et s'installait au clavier » car « ça lui rappelait le temps de ses premières soirées dans le Paris des années quarante »[31].
- ↑ Lacombe 1982, p. 114.
- ↑ a b c et d Propos de Raymond Alessandrini recueillis par Clément Fontaine, extraits du livret du CD Musiques pour l'écran, Raymond Alessandrini, 2011, Disques Cinémusique, DCM 128-129, p. 12.
- ↑ a et b Notes de Nicolas Magenham extraites du livret du CD Deux heures moins le quart avant Jésus-Christ, Raymond Alessandrini & Jean Yanne, 2012, Music Box Records, MBR-014.
- ↑ Bertrand Dicale, Jean Yanne à rebrousse-poil, First, 2012 (ISBN 978-275-4017220), p. 383.
- ↑ Notes de Clément Fontaine extraites du livret du CD Musiques pour l'écran, Raymond Alessandrini, 2011, Disques Cinémusique, DCM 128-129, p. 4.
- ↑ (en) « Jean Yanne, Raymond Alessandrini – Deux heures moins le quart avant Jésus Christ (Bande originale du film) », sur Discogs.
- ↑ (en) « Alain Barrière – Une Chanson.. », sur Discogs.
- ↑ (en) « Michel Jonasz – La nouvelle vie », sur Discogs.
- ↑ Raymond Alessandrini est cité par le chanteur dans sa Présentation des musiciens, la 10e piste du 1er CD Olympia - 9 Juin 1981 de la compilation Y'a un climat… parue chez EPM Musique (réf. 7527976) en 2024.
- ↑ Marie-Ange Guillaume, « Critique de l'album "Crime passionnel" », Le Monde de la musique, no 44, avril 1982.
- ↑ Marie-Ange Guillaume, « Critique de l'album "Le Rouge et le Rose" », Le Monde de la musique, no 57, juin 1983.
- ↑ Fred Hidalgo, « Un crime… passionnant », Paroles et Musique, le mensuel de la chanson vivante, no 31, juin juillet août 1983, p. 23.
- ↑ La journaliste Marie-Ange Guillaume a d'abord accordé trois étoiles au disque Crime passionnel en louant les arrangements « parfaits » de Jannick Top et d'Alessandrini[42]. L'année suivante, elle attribue un « Choc » du Monde de la musique à l'album Le Rouge et le rose, en vantant là encore des orchestrations « splendides »[43]. Quant à la reprise sur scène de Crime passionnel lors de la 7e édition du Printemps de Bourges, ses arrangements donnent lieu aux mêmes louanges par le mensuel Paroles et Musique[44].
- ↑ Elhaïk 2018, p. 1932.
- ↑ Alain Weber, « Antoine, cinéaste libre comme l'art », dans Cinéma(s) français 1900-1939, pour un monde différent, Éditions Séguier, 2002, p. 35-39
- ↑ a b et c Lacombe et Porcile 1995, p. 144.
- ↑ Eva Markovits, « Catalogue des restaurations et tirages de la Cinémathèque française : L'Hirondelle et la Mésange », sur cinematheque.fr (consulté le 23 mars 2025).
- ↑ Martin Winckler (dir.) et Christophe Petit (dir.), Les séries télé, Larousse, 1999 (ISBN 978-2035111135), p. 212.
- ↑ a et b Lacombe et Porcile 1995, p. 145.
- ↑ Filmographie de Raymond Alessandrini extraite du dos de la pochette du 33 tours Bande originale du film "Travelling Avant", Raymond Alessandrini, 1987, Milan, A 327.
- ↑ Frédéric Edelmann, « Angkor, encore », Le Monde, no 12638, 17 septembre 1985, p. 18 (ISSN 0395-2037).
- ↑ Dubois 2002, p. 281.
- ↑ Lacombe et Porcile 1995, p. 144-145.
- ↑ « Raymond Alessandrini » (présentation), sur l'Internet Movie Database.
- ↑ Frédéric Gimello-Mesplomb, Georges Delerue : une vie, Hélette, Jean Curutchet, 1998 (ISBN 978-2904348785), p. 179.
- ↑ Dans ses interviews, le compositeur explique qu'au début des années 1980, il dirigeait des orchestres de 70 à 80 musiciens mais que, quinze ans plus tard, il devait se satisfaire de quatre instrumentistes seulement[5],[8].
- ↑ a b et c Notice biographique extraite du livret du CD Les Aventures de Poucette - d'après Hans Christian Andersen, Raymond Alessandrini et Bruno Belthoise, 2008, Frémeaux & Associés, FA869.
- ↑ « Notice biographique de Raymond Alessandrini », sur Piano Campus Festival (consulté le 27 mars 2025).
- ↑ « Le Conseil d'Administration de Piano Campus », sur Piano Campus Festival (consulté le 27 mars 2025).
- ↑ Claude Delangle, Frédéric Juranville, François Léclaircie et Jean-Pierre Magnac, 10 ans avec le saxophone, Cité de la musique, 1997 (1re éd. 1993) (ISBN 2-906460-68-0), p. 23.
- ↑ Claude Delangle, Frédéric Juranville, François Léclaircie et Jean-Pierre Magnac, 10 ans avec le saxophone, Cité de la musique, 1997 (1re éd. 1993) (ISBN 2-906460-68-0), p. 60.
- ↑ « Musiques de scène de Raymond Alessandrini », sur Les Archives du spectacle (consulté le 28 mars 2025).
- ↑ « Partitions de Raymond Alessandrini éditées par Gérard Billaudot », sur éditions Billaudot (consulté le 13 mars 2025).
- ↑ « Adaptations de Raymond Alessandrini éditées par les éditions musicales Diem », sur diemeditions.com (consulté le 13 mars 2025).
Voir aussi
[modifier | modifier le code]Bibliographie
[modifier | modifier le code]- Édouard Dubois, « Vers une discographie idéale (Raymond Alessandrini : Travelling avant) », dans Vincent Perrot, B.O.F. : Musiques et compositeurs du cinéma français, Dreamland, 2002 (ISBN 2-910027-93-7), p. 281.
- Serge Elhaïk, Les Arrangeurs de la chanson française : 200 rencontres, Textuel, 2018, 2162 p. (ISBN 978-2-84597-655-9).
- Jean-François Houben, 1 000 compositeurs de cinéma, Le Cerf/Corlet, coll. « Septième Art », 2002 (ISBN 2-204-06989-2), p. 17.
- Alain Lacombe, Des compositeurs pour l'image : cinema et television, Musique et promotion, 1982, 602 p. (ISBN 978-2902660032).
- Alain Lacombe et François Porcile, Les musiques du cinéma français, Bordas, 1995, 328 p. (ISBN 978-2-04019-792-6).
- Vincent Perrot, B.O.F. : Musiques et compositeurs du cinéma français, Dreamland, 2002, 304 p. (ISBN 2-910027-93-7).
- François Porcile et Alain Garel, « Questions à Raymond Alessandrini », Cinémaction, Corlet/Télérama, no 62 « La musique à l'écran », janvier 1992, p. 41-42 (ISBN 9-782854-803761, ISSN 0243-4504).
Documentaire
[modifier | modifier le code]- Compositeurs/Réalisateurs, dialogue impossible ?, de La Prod SA (prod.) et de Vincent Perrot (réal.), 2002, DVD — Raymond Alessandrini est interrogé dans le 3e chapitre de la 1re partie du documentaire, portant sur la « Musique et le cinéma muet ». Il interprète au piano sa musique pour le film Un chapeau de paille d'Italie de René Clair.
Liens externes
[modifier | modifier le code]- Raymond Alessandrini, la mélodie dans le sang
- « Raymond Alessandrini » (présentation), sur l'Internet Movie Database
- Musiques pour l'écran (anthologie 2 CD), sur Disques Cinémusique
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