Zahia Rahmani

Zahia Rahmani

Zahia Rahmani
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Biographie
Naissance
Voir et modifier les données sur Wikidata (62 ans)
AlgérieVoir et modifier les données sur Wikidata
Nationalité
françaiseVoir et modifier les données sur Wikidata
Activités
Écrivaine, commissaire d'exposition, historienne de l’artVoir et modifier les données sur Wikidata
Autres informations
Distinction
Chevalier de la Légion d'honneur‎ ()Voir et modifier les données sur Wikidata
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Zahia Rahmani
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Biographie
Naissance
25 septembre 1962Voir et modifier les données sur Wikidata (62 ans)
AlgérieVoir et modifier les données sur Wikidata
Nationalité
françaiseVoir et modifier les données sur Wikidata
Activités
Écrivaine, commissaire d'exposition, historienne de l’artVoir et modifier les données sur Wikidata
Autres informations
Distinction
Chevalier de la Légion d'honneur‎ (2021)Voir et modifier les données sur Wikidata

Zahia Rahmani, née le 25 septembre 1962 en Algérie, est une écrivaine, historienne de l’art et commissaire d'exposition française.

Biographie

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Zahia Rahmani naît le 25 septembre 1962[1]. Elle est issue d’une famille de dix enfants[1]. Son père est un harki et sa mère est kabyle[2]. Son père reste en Algérie en 1962 après la guerre car sa mère est sur le point de la mettre au monde[2].

Zahia Rahmani arrive en France en 1967[1]. Son frère aîné meurt en 1971, c'est à lui qu'elle dédie ses premiers écrits[1]. Elle étudie à Paris la littérature et l'histoire de l'art moderne et contemporain[3]. Dans son récit Moze, elle évoque le suicide de son père[1].

Elle a créé et dirigé de 1999 à 2003 le post-diplôme de l’École nationale supérieure des beaux-arts de Paris, alors dirigée par Alfred Pacquement. Elle a travaillé à la villa Arson (École nationale d’art de Nice), à la galerie nationale du Jeu de paume à Paris et à la Leo Castelli Gallery, à New York[4]. Elle rejoint l’Institut national d'histoire de l'art en janvier 2004. Elle y est responsable du domaine « Histoire de l'art mondialisée »[4]. En 2016, elle est avec Jean-Yves Sarazin, commissaire de l'exposition Made in Algeria présentée au Mucem à Marseille[5],[6].

De 2015 à 2021, elle dirige le projet de recherche collective et multilingue Sismographie des luttes. Ce projet recense les revues critiques et culturelle non européennes. Il donne une voix et une visibilité aux communautés dominées et opprimées par les politiques coloniales qui ont exprimé leurs revendications d’émancipation en produisant des revues[7].

Publications

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Littérature

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  • Moze, Paris, Sabine Wespieser, 2003[8],[9],[10],[11],[12] ;
  • Musulman, Paris, Sabine Wespieser, 2005[13] ;
  • France, récit d'une enfance, Paris, Sabine Wespieser, 2006, rééd. Le Livre de poche, 2008[14].

Direction d'ouvrages collectifs (histoire de l'art, études visuelles)

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  • Made in Algeria. Généalogie d'un territoire[15], catalogue exposition (Marseille, Mucem, 2016), Paris, Hazan ;
  • Sismographie des luttes. Vers une histoire globale des revues critiques et culturelles (XIXe – XXe siècles), Paris, Institut national d'histoire de l'art / Nouvelles éd. Place, 2021.

Articles

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  • Avec Maureen Murphy, Todd Shepard, Elvan Zabunyan et Rémi Labrusse, « Arts, violences, identités : l’apport des études postcoloniales », Perspective, 1 | 2012, 56-69 [mis en ligne le 30 décembre 2013, consulté le 31 janvier 2022. URL : http://journals.openedition.org/perspective/518 ; DOI : https://doi.org/10.4000/perspective.518].

Distinctions

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  • Chevalier de la Légion d'honneur Chevalière de la Légion d'honneur (2022)[16]
  • Chevalier de l'ordre des Arts et des Lettres Chevalier de l'ordre des Arts et des Lettres[4] ;
  • Mention au prix Wepler, 2005 ;
  • Prix Albertine 2020, qui récompense « l’œuvre de fiction francophone contemporaine préférée des lecteurs américains » pour son roman Musulman[17],[18].

Références

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  1. a b c d et e « Zahia Rahmani », sur Le Figaro (consulté le 29 décembre 2017).
  2. a et b Havercroft et Blanckeman 2017, p. 96.
  3. Valérie Nivelon, « Made in Algeria : la Fabrique coloniale », 2 avril 2016 (consulté le 29 décembre 2017).
  4. a b et c « Zahia Rahmani- INHA », sur www.inha.fr (consulté le 4 novembre 2021).
  5. Michele Warnet, « « Made in Algeria » : l'histoire par les cartes et le territoire », sur lesechos.fr, 5 février 2016 (consulté le 29 décembre 2017).
  6. Frédérique Roussel, « «Made in Algeria» Une conquête à la carte », 21 février 2016 (consulté le 29 décembre 2017).
  7. Frédérique Roussel, «Les peuples ne sont pas juste voués à dépérir», sur Libération, 19 mai 2021 (consulté le 21 novembre 2021)
  8. Patryck Froissart, « Moze, Zahia Rahmani », sur lacauselitteraire.fr, 29 avril 2016 (consulté le 29 décembre 2017).
  9. « Le prix de la Mémoire à Zahia Rahmani », 7 novembre 2003 (consulté le 29 décembre 2017).
  10. Isabelle Rüf, « Paternités. On n'échappe pas à ses pères, dit Zahia Rahmani, fille de harki », sur letemps.ch, 31 mai 2003 (consulté le 29 décembre 2017).
  11. Marianne Dautrey, « Dans les poches. Le choix du « Monde des livres » », sur lemonde.fr, 4 mai 2016 (consulté le 29 décembre 2017).
  12. « Rahmani Zahia, Moze [compte-rendu] », sur persee.fr (consulté le 29 décembre 2017).
  13. Sarah Gastel, « « Musulman » roman de Zahia Rahmani ou la fabrique de la figure du paria » (consulté le 29 décembre 2017).
  14. « France, récit d'une enfance », sur franceinter.fr, 16 mai 2014 (consulté le 29 décembre 2017).
  15. « Made in Algeria, généalogie d'un territoire : exposition », sur franceculture.fr (consulté le 29 décembre 2017).
  16. « Décret du 31 décembre 2021 portant promotion et nomination dans l'ordre national de la Légion d'honneur », sur www.legifrance.gouv.fr, 1er janvier 2022 (consulté le 8 janvier 2022)
  17. Hubert Artus, « En avant-première, les lauréats du Prix Wepler », sur nouvelobs.com/rue89, 24 novembre 2008 (consulté le 29 décembre 2017).
  18. Patrick Caffin, « Oise : « Musulman », le roman de Zahia Rahmani primé aux Etats-Unis : L’autrice beauvaisienne vient de recevoir le prix Albertine 2020 qui récompense « l’œuvre de fiction francophone contemporaine préférée des lecteurs américains » », Le Parisien,‎ 19 décembre 2020 (lire en ligne, consulté le 20 décembre 2020).

Annexes

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Bibliographie

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  • Évelyne Ledoux-Beaugrand et Anne Martine Parent, « Telle Antigone, relever le père harki. Le récit comme sépulture dans Moze de Zahia Rahmani », Études françaises, vol. 52, no 1,‎ 2016, p. 55-72 (lire en ligne).
  • Barbara Havercroft et Bruno Blanckeman, Narrations d’un nouveau siècle: Romans et récits français (2001-2010), Presses Sorbonne Nouvelle, 7 mars 2017, 324 p. (lire en ligne), p. 96

Liens externes

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