Dorothy Dandridge
Dorothy Dandridge

Nom de naissance | Dorothy Jean Dandridge |
---|---|
Naissance |
Cleveland (États-Unis) |
Nationalité | Américaine |
Décès |
(à 42 ans) West Hollywood (États-Unis) |
Profession | Actrice, chanteuse |
Films notables |
Carmen Jones Porgy and Bess |

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Source: Article Dorothy Dandridge de Wikipédia en français (auteurs)
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Pour les articles homonymes, voir Dandridge (homonymie).

Nom de naissance | Dorothy Jean Dandridge |
---|---|
Naissance |
9 novembre 1922 Cleveland (États-Unis) |
Nationalité | Américaine |
Décès |
8 septembre 1965 (à 42 ans) West Hollywood (États-Unis) |
Profession | Actrice, chanteuse |
Films notables |
Carmen Jones Porgy and Bess |

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Dorothy Dandridge est une actrice et chanteuse américaine née le 9 novembre 1922 à Cleveland (Ohio) et morte le 8 septembre 1965 à West Hollywood (Californie). C'est la première actrice afro-américaine à s'être imposée à Hollywood[réf. nécessaire].
Biographie
[modifier | modifier le code]Jeunesse et formation
[modifier | modifier le code]Fille du pasteur Cyril Dandridge et de la comédienne Ruby Butler Dandridge, elle apprend à chanter et danser avec sa mère. Parallèlement, la jeune fille et sa sœur aînée, Vivian, se produisent, sous le nom des « Wonder Kids », dans des spectacles religieux dans des églises baptistes afro-américaines. Sillonnant les États-Unis, les deux sœurs sont toutes deux très vite repérées par un découvreur de talents de la Metro-Goldwyn-Mayer. En 1932, elles s’installent donc à Hollywood[1],[2],[3],[4],[5].
Carrière
[modifier | modifier le code]En 1934, les sœurs Dandridge sont rejointes par la jeune chanteuse Etta Jones. Ainsi reformé, le groupe se fait désormais appeler les Dandridge Sisters (en). En 1937, elles apparaissent dans le film It Can't Last Forever (en) aux côtés de Ralph Bellamy. La même année, Dorothy joue seule un petit rôle, dans Un jour aux courses des Marx Brothers, et se fait engager au célèbre Cotton Club. Le trio se reforme en 1939 pour présenter, au Central Theatre de Broadway, la comédie musicale Swingin' the Dream produite par Erik Charell[2],[3],[4],[6],[7].
Dans les années 1940, Dorothy Dandridge prête sa voix à plusieurs courts métrages d’animation, et joue des rôles de complément dans plusieurs productions cinématographiques, parmi lesquelles : La Fille du péché (1941) avec John Wayne, Deux Nigauds cow-boys (1942) avec Bud Abbott et Lou Costello, Jordan le révolté (1942) avec Alan Ladd et Depuis ton départ (1944) avec Claudette Colbert. Artiste complète, elle chante également, toujours sur les scènes de Broadway, dans Meet the People[8] (1940-1941), un spectacle musical de Danny Dare (en), ainsi que dans l’orchestre de Desi Arnaz[5],[7].
En 1950, Dorothy Dandridge revient au cinéma dans le rôle de Melmendi, la reine d’Ashuba, dans Tarzan's Peril (en) aux côtés de Lex Barker. Trois ans plus tard, elle joue pour la première fois le rôle principal d'un film dans La Route radieuse, où elle donne la réplique à Harry Belafonte, qui restera un ami fidèle[9].
En 1954, elle décroche le rôle-titre de Carmen Jones, dirigé par Otto Preminger d'après l'opéra de Georges Bizet[10]. Le film est un succès et, bien que ce ne soit pas elle qui chante dans le film (elle est doublée par la cantarice Marilyn Horne), son interprétation lui vaut une nomination aux Oscars. De ce fait, elle devient la première femme noire à devenir une star du cinéma américain[réf. nécessaire].
Elle confirme son talent dans Une île au soleil (1957) avec James Mason, dans la production franco-italienne Tamango avec Curd Jürgens et dans Porgy and Bess (1959) avec Sidney Poitier, toujours de Preminger, devenu entre-temps son amant[11],[7],[3],[4],[5].
Dans les années 1960, Dorothy tourne dans le film The Decks Ran Red (en) (1960) avec Trevor Howard. Elle joue enfin avec James Coburn dans The Murder Men (film) (en) 1961). En 1962, Christian-Jaque l’engage avec Alain Delon pour tourner un Marco Polo qui reste inachevé. Rencontrant de multiples déboires, tant sur le plan professionnel que personnel, elle décide de reprendre sa carrière de chanteuse[4],[7].
Le 8 septembre 1965, quelques jours avant son retour sur scène au Basin Street East (en) de New York, Dorothy Dandridge meurt à West Hollywood (Californie), à l'âge de 42 ans, des suites d’un accident vasculaire cérébral dû à une overdose de médicaments. On ne sait pas s'il s'agit d'un accident ou d'un suicide[12],[13]. L'actrice était en effet ruinée, un article précisant qu'il ne lui restait que 2,14 $ en banque[6],[14],[15].
Elle est incinérée et ses cendres sont déposées dans l’alcôve no 32269 du Freedom Mausoleum, Columbarium of Victory, dans le Forest Lawn Memorial Park à Glendale (Californie)[16].
Vie privée
[modifier | modifier le code]Dans sa jeunesse elle a été victime d'abus sexuels commis par Eloïse Matthews, l'amante de sa mère lesbienne[3],[5],[15].
Le 6 septembre 1942, Dorothy épouse Harold Nicholas (en), l'un des frères Nicholas, fameux danseurs de claquettes[17]. En septembre 1943 naît leur fille Harolyn, qui se révèle autiste[3],[18],[19].
Filmographie
[modifier | modifier le code]Cinéma
[modifier | modifier le code]- 1935 : Teacher’s Beau (en) de Gus Meins : Dorothy
- 1936 : Symphonie burlesque (The Big Broadcast of 1936) de Norman Taurog : une des Dandridge Sisters
- 1936 : Easy to Take (en) de Glenn Tryon : une des Dandridge Sisters
- 1937 : It Can't Last Forever (en) de Hamilton MacFadden : une des Dandridge Sisters
- 1937 : Un jour aux courses (A Day at the Races) de Sam Wood : la chanteuse noire
- 1938 : Le Cavalier errant (Going places) de Ray Enright : une des Dandridge Sisters
- 1940 : Irene de Herbert Wilcox : une des Dandridge Sisters
- 1940 : Four Shall Die (en) de William Beaudine Helen Fielding
- 1941 : La Fille du péché (Lady from Louisiana) de Bernard Vorhaus : Felice
- 1941 : Crépuscule (Sundown) de Henry Hathaway : la fiancée de Kipsang
- 1941 : Tu seras mon mari (Sun Valley Serenade) de H. Bruce Humberstone : la chanteuse
- 1941 : Sous le ciel de Polynésie (Bahama Passage) d'Edward H. Griffith : Thalia
- 1942 : Deux Nigauds cow-boys (Ride 'Em Cowboy) d'Arthur Lubin : une danseuse
- 1942 : Jordan le révolté (Lucky Jordan) de Frank Tuttle : la serveuse de Hollyhock School
- 1942 : La Jungle rugit (Drums of the Congo) de Christy Cabanne : la princesse Malimi
- 1943 : Hit Parade of 1943 d'Albert S. Rogell : la chanteuse du Count Basie Band
- 1943 : Happy Go Lucky (en) de Curtis Bernhardt : une showgirl
- 1944 : Depuis ton départ (Since you went away) de John Cromwell : la femme de l'officier dans la gare
- 1944 : Atlantic City de Ray McCarey : une chanteuse
- 1945 : Pillow to Post de Vincent Sherman : elle-même
- 1951 : Tarzan's Peril (en) de Byron Haskin : Melmendi, reine d'Ashuba
- 1951 : The Harlem Globetrotters (en) de Phil Brown : Ann Carpenter
- 1953 : La Route radieuse (Bright Road) de Gerald Mayer : Jane Richards
- 1954 : Carmen Jones d'Otto Preminger : Carmen Jones
- 1957 : Une île au soleil (Island in the Sun) de Robert Rossen : Margot Seaton
- 1958 : Tamango (La Rivolta dell’Esperanza) de John Berry : Aiché
- 1958 : The Decks Ran Red (en) d'Andrew L. Stone : Mahia
- 1959 : Porgy and Bess d'Otto Preminger : Bess
- 1960 : Moment of Danger (en) de László Benedek : Gianna
Télévision
[modifier | modifier le code]- 1962 : Les Barons de la pègre (Cain's Hundred (en)), épisode Blues for a Junkman : Norma Sherman[20]
Distinctions
[modifier | modifier le code]Récompenses
[modifier | modifier le code]- Étoile sur le Hollywood Walk of Fame inaugurée le 18 juillet 1983 face au 6719 Hollywood Boulevard[21]
- Laurel Awards 1960 : 4e place dans la catégorie « Meilleure interprétation musicale féminine » (« Top Female Musical Performance ») pour Porgy and Bess[22]
Nominations
[modifier | modifier le code]- Oscars 1955 : Meilleure actrice pour Carmen Jones[23]
- BAFTA Awards 1956 : Meilleure actrice pour Carmen Jones[24]
- Golden Globes 1960 : Meilleure actrice dans un film musical ou une comédie pour Porgy and Bess[25]
Hommages
[modifier | modifier le code]Un téléfilm et un documentaire lui ont été consacrés :
- Introducing Dorothy Dandridge (1999), téléfilm biographique de Martha Coolidge avec Halle Berry (Dorothy Dandridge) et Klaus Maria Brandauer (Otto Preminger).
- Dorothy Dandridge: An American Beauty (2003), documentaire américain de Ruth Adkins Robinson[26].
Notes et références
[modifier | modifier le code]- ↑ (en-US) « Dorothy Dandridge », sur encyclopedia.com (consulté le 9 novembre 2020).
- ↑ a et b (en-US) John A. Garraty & Mark C. Carnes (dir.), American National Biography, Volume 6: Dafora - Dubuclet, Oxford University Press, USA, 1er janvier 1999 (ISBN 9780195127850, lire en ligne).
- ↑ a b c d et e (en-US) Jennifer Mossman (dir.), Reference Library of American Women, vol. 1, Farmington Hills, Michigan, Gale Research, 1999, 236 p. (ISBN 9780787638689, lire en ligne), p. 163-165.
- ↑ a b c et d (en-US) Barbara C. Bigelow (dir.), Contemporary Black Biography, Volume 3, Detroit, Michigan, Gale Research, 14 octobre 1992, 287 p. (ISBN 9780810385559, lire en ligne), p. 43-46.
- ↑ a b c et d (en-US) Anne Commire (dir.), Women in World History, Volume 4: Cole-Dzer, Waterford, Connecticut, Yorkin Publications / Gale Cengage, 16 décembre 1999, 920 p. (ISBN 9780787640637, lire en ligne), p. 295-300.
- ↑ a et b (en) « Dorothy Dandridge », sur Encyclopedia Britannica (consulté le 9 novembre 2020)
- ↑ a b c et d (en-US) Tom Pendergast & Sara Pendergast (dir.), International Dictionary of Films and Filmmakers - Actors and Actresses, Detroit, Michigan, St. James Press, 11 mai 2001, 1619 p. (ISBN 9781558624528, lire en ligne), p. 312-314.
- ↑ (en-US) « Meet the People »
, sur Internet Broadway Database
- ↑ (en-US) « Dorothy Dandridge », sur Biography (consulté le 9 novembre 2020).
- ↑ (en-US) « Dorothy Dandridge », sur Encyclopedia of Cleveland History, 11 mai 2018 (consulté le 9 novembre 2020).
- ↑ Elle est à nouveau doublée pour le chant, cette fois par Adele Addison, en raison du caractère lyrique de la musique.
- ↑ « Dorothy Dandridge », sur ohiohistorycentral.org (consulté le 9 novembre 2020).
- ↑ (en-US) « Dorothy Dandridge Found Dead At Her Apartment in Hollywood; Singer and Actress, Star of Carmen Jones, Was 41. Cause of Death Unknown », The New York Times, 9 septembre 1965 (lire en ligne).
- ↑ (en) « Died with $2 in her account, Dorothy Dandridge was first black actress to earn Oscar nomination », sur Face2Face Africa, 31 mars 2020 (consulté le 9 novembre 2020).
- ↑ a et b (en-US) Mimi Avins, « The Dandridge Drama », sur Los Angeles Times, 21 août 1999 (consulté le 9 novembre 2020).
- ↑ « Dorothy Jean Dandridge (1922-1965) », sur findagrave.com (consulté le 9 novembre 2020).
- ↑ (en-US) Claytee D. White, « Dorothy Dandridge (1922-1964) », sur Black Past, 12 février 2007 (consulté le 9 novembre 2020).
- ↑ (en-US) Diane Vehorn, « Introducing Dorothy Dandridge - Disability Movies » (consulté le 9 novembre 2020).
- ↑ (en-US) « 40 Facts About the Tragic Life of Dorothy Dandridge », sur HistoryCollection.com, 11 juin 2019 (consulté le 9 novembre 2020).
- ↑ « Cain's Hundred (TV Series 1961–1962) » (consulté le 23 juillet 2022).
- ↑ (en-US) « Dorothy Dandridge », sur Hollywood Walk of Fame, 25 octobre 2019 (consulté le 23 juillet 2022).
- ↑ (en-US) « Laurel Awards (1960) », sur IMDb (consulté le 23 juillet 2022).
- ↑ (en-US) « The 27th Academy Awards », sur Academy of Motion Picture Arts and Sciences (consulté le 23 juillet 2022).
- ↑ (en) « BAFTA Awards », sur awards.bafta.org (consulté le 23 juillet 2022).
- ↑ (en) « Winners & Nominees 1960 / Actress In A Leading Role - Musical or Comedy », sur goldenglobes.com (consulté le 23 juillet 2022).
- ↑ Ruth Adkins Robinson, Dorothy Dandridge: An American Beauty, 24 juin 2003 (lire en ligne)
Annexes
[modifier | modifier le code]Bibliographie
[modifier | modifier le code] : document utilisé comme source pour la rédaction de cet article.
Autobiographie
[modifier | modifier le code]- Dorothy Dandridge & Earl Conrad, Everything and Nothing: The Dorothy Dandridge Tragedy, HarperCollins Publishers (réimpr. 26 avril 2000) (1re éd. 31 décembre 1970) (ISBN 9780060956752, lire en ligne)
Notices dans des encyclopédies et manuels de références
[modifier | modifier le code]- (en-US) Barbara C. Bigelow, Contemporary Black Biography, Volume 3, Detroit, Michigan, Gale Research, 14 octobre 1992, 287 p. (ISBN 9780810385559, lire en ligne), p. 43-46.
- (en-US) Jennifer Mossman (dir.), Reference library of American women, volume 1 : A-F, Farmington Hills, Michigan, Gale Research, 1999, 236 p. (ISBN 9780787638658, lire en ligne), p. 163-165.
- (en-US) Anne Commire (dir.), Women in World History, Volume 4: Cole-Dzer, Waterford, Connecticut, Yorkin Publications / Gale Cengage, 16 décembre 1999, 920 p. (ISBN 9780787640637, lire en ligne), p. 295-300.
- (en-US) Tom Pendergast & Sara Pendergast, International Dictionary of Films and Filmmakers - Actors and Actresses, Detroit, Michigan, St. James Press, 12 décembre 2000, 1619 p. (ISBN 9781558624528, lire en ligne), p. 312-314.
- (en-US) Colin A. Palmer (dir.), Encyclopedia of African-American Culture and History, volume 2 : C-F, Detroit, Michigan, MacMillan Reference Library, 22 décembre 2005, 899 p. (ISBN 9780028658223, lire en ligne), p. 578-579
- (en-US) Paul Finkelman (dir.), Encyclopedia of African American History, 1896 to the Present, volume 2 : D-I, New York, Oxford University Press, USA, 2 février 2009, 541 p. (ISBN 9780195167795, lire en ligne), p. 11-12
- (en-US) Steven Otfinoski (dir.), African Americans in the Performing Arts, New York, Facts On File, 1er avril 2010, 283 p. (ISBN 9780816078387, lire en ligne), p. 51-53
- (en-US) Carl L. Bankston III (dir.), Great Lives from History: African Americans, Publisher Pasadena, Californie, Salem Press, 31 août 2011, 712 p. (ISBN 9781587657474, lire en ligne), p. 442-444
- (en-US) Thomas Riggs (dir.), St. James Encyclopedia of Popular Culture, Volume 2: Cre-H, Detroit, Michigan, St. James Press, 1er mai 2013, 753 p. (ISBN 9781558628496, lire en ligne), p. 46
Essais
[modifier | modifier le code]- (en-US) Earl Mills, Dorothy Dandridge, an Intimate Biography, Los Angeles, Holloway House, 1er juillet 1997, 244 p. (ISBN 9780870678998, lire en ligne),
- (en-US) Donald Bogle, Dorothy Dandridge, Amistad (réimpr. 2021) (1re éd. 1997), 678 p. (ISBN 9780063079328, lire en ligne)[1],[2]
- (en-US) Deann Herringshaw, Dorothy Dandridge: Singer & Actress, Edina, Minnesota, Abdo Publishing Company, 1er janvier 2011, 120 p. (ISBN 9781617147791, lire en ligne)
- ↑ (en-US) Michelle L. McClure, « Reviewed Work: Dorothy Dandridge: A Biography by Donald Bogle », Black Camera, Vol. 14, No. 2, hiver 1999, p. 7 (1 page) (lire en ligne
)
- ↑ (en-US) Ed Guerrero, « Reviewed Work: Dorothy Dandridge: A Biography by Donald Bogle », Cinéaste, Vol. 23, No. 4, 1998, p. 60-61 (2 pages) (lire en ligne
)
Articles
[modifier | modifier le code]- (en-US) Tiffany Gilbert, « American Iconoclast: Carmen Jones and the Revolutionary Divadom of Dorothy Dandridge », Women's Studies Quarterly, Vol. 33, No. 3/4, hiver 2005, p. 234-249 (16 pages) (lire en ligne
)
Liens externes
[modifier | modifier le code]Sur les autres projets Wikimedia :
- Dorothy Dandridge, sur Wikimedia Commons
- Notices d'autorité
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