Nouri Bouzid
Nouri Bouzid
| Naissance |  Sfax
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| Nom dans la langue maternelle |
نوري بوزيد
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| Nationalité |
tunisienne
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| Activités |
Réalisateur de cinéma, poète, acteur, scénariste, enseignant
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| Période d'activité |
- |
| Enfant |
Leyla Bouzid
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| Distinctions |
Prix Ibn-Rushd pour la liberté de pensée (en) () Officier des Arts et des Lettres () Chevalier de la Légion d'honneur ()
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Source: Article Nouri Bouzid de Wikipédia en français (auteurs)
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Cet article est une ébauche concernant un réalisateur tunisien.
| Naissance |
1945 Sfax |
|---|---|
| Nom dans la langue maternelle |
نوري بوزيد |
| Nationalité |
tunisienne |
| Activités |
Réalisateur de cinéma, poète, acteur, scénariste, enseignant |
| Période d'activité |
1986-2006 |
| Enfant |
Leyla Bouzid |
| Distinctions |
Prix Ibn-Rushd pour la liberté de pensée (en) (2007) Officier des Arts et des Lettres (2009) Chevalier de la Légion d'honneur (2011) |
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Nouri Bouzid (arabe : نوري بوزيد), né en 1945 à Sfax, est un réalisateur et scénariste tunisien[1].
Deux de ses films (L'Homme de cendres et Making of) obtiennent le Tanit d'or des Journées cinématographiques de Carthage, respectivement en 1986 et 2006.
Biographie
[modifier | modifier le code]Carrière
[modifier | modifier le code]De 1968 à 1972, il étudie le cinéma en Belgique. Il est assistant-réalisateur sur le tournage du Larron de Pasquale Festa Campanile en 1979. Il passe cinq années en prison pour ses convictions politiques de 1973 à 1979[2]. En 1986, son premier long métrage, L'Homme de cendres, histoire d'un jeune homme qui se rappelle les traumatismes de son enfance peu avant son mariage, est sélectionné au Festival de Cannes. Son film suivant, Les Sabots en or, l'est également en 1988. Bezness, à travers le portrait d'un homme joué par Abdellatif Kechiche, traite de la prostitution masculine.
En plus de ses propres films, il participe à l'écriture des dialogues des films Halfaouine, l'enfant des terrasses et Un été à La Goulette de Férid Boughedir, Le Sultan de la médina de Moncef Dhouib mais également Les Silences du palais et La Saison des hommes de Moufida Tlatli. Il apparaît dans La télé arrive de Dhouib et dans le feuilleton Un bambino di nome Gesù de Franco Rossi.
Qualifié de farouche défenseur des libertés[3], il est agressé le 9 avril 2011 et blessé à la tête par un agresseur non identifié. Il l'explique potentiellement par ses « positions favorables à la laïcité et pour le rejet de la culture du takfîr »[4],[5].
Vie personnelle
[modifier | modifier le code]Il est le père de la réalisatrice Leyla Bouzid[6].
Filmographie
[modifier | modifier le code]- L'Homme de cendres (1986)
- Les Sabots en or (1988)[7]
- La Guerre du Golfe... et après ? (1991)
- Bezness (1992)
- Tunisiennes (1997)
- Poupées d'argile (2002)
- Making of (2006)
- Millefeuille (2012)[8]
- Les Épouvantails (2019)
Distinctions
[modifier | modifier le code]- Prix Ibn-Rushd pour la liberté de pensée (en) (2007)[9] ;
- Commandeur de l'Ordre national du Mérite (Tunisie, 1999)[10] ;
- Officier de l'Ordre des Arts et des Lettres (France, 2009)[11],[12] ;
- Chevalier de la Légion d'honneur (France, 2013)[13],[14] ;
- Prix spécial des droits de l'homme (Mostra de Venise 2019)[15].
Publications
[modifier | modifier le code]- (ar) Vieux visiteur (زاير قديم), éd. Perspective, Tunis, 2014[16]
Notes et références
[modifier | modifier le code]- ↑ Cinémas d'Afrique : dictionnaire, Paris, Karthala, 2000, 592 p. (ISBN 978-2-84586-060-5, lire en ligne), p. 110.
- ↑ « Poupées d’argile », sur maghrebdesfilms.fr (consulté le 6 octobre 2017).
- ↑ Frida Dahmani, « Nouri Bouzid : "Ce jour-là, en Tunisie, nous sommes tous devenus des vendeurs ambulants" », sur jeuneafrique.com, 27 janvier 2011 (consulté le 16 octobre 2017).
- ↑ Houda Trabelsi, « L'idéologie salafiste menace les artistes tunisiens »(Archive.org • Wikiwix • Archive.is • Google • Que faire ?), sur magharebia.com, 29 avril 2011.
- ↑ « Nouri Bouzid : "Les salafistes proposent l'enfer" », sur rfi.fr, 9 septembre 2016 (consulté le 6 octobre 2017).
- ↑ Laurent Djian, « À peine j'ouvre les yeux : Leyla Bouzid capte la fureur de la jeunesse tunisienne », sur lexpress.fr, 23 décembre 2015 (consulté le 6 octobre 2017).
- ↑ « Nouri Bouzid : une société fondée sur le viol », sur humanite.fr, 17 octobre 1995 (consulté le 16 octobre 2017).
- ↑ Mathilde Blottière, « Nouri Bouzid : "Mon rêve pour la Tunisie est que les femmes rééduquent les hommes" », sur telerama.fr, 6 juin 2013 (consulté le 16 octobre 2017).
- ↑ (en) « The Ibn Rushd Prize », sur ibn-rushd.org (consulté le 6 octobre 2017).
- ↑ « Décrets et arrêtés », Journal officiel de la République tunisienne, no 51, 26 juin 2007, p. 2223 (ISSN 0330-7921, lire en ligne [PDF], consulté le 30 mars 2018).
- ↑ « Remises des insignes des Arts et des Lettres », sur tuniscope.com, 29 septembre 2009 (consulté le 16 octobre 2017).
- ↑ « Sept intellectuels tunisiens "épinglés" par l'ambassadeur de France », sur leaders.com.tn, 31 juillet 2009 (consulté le 16 octobre 2017).
- ↑ « Nouri Bouzid décoré des insignes de chevalier de la Légion d'honneur », sur festival-cannes.com, 12 mai 2011 (consulté le 16 octobre 2017).
- ↑ « Remise des insignes de chevalier dans l'ordre de la Légion d'honneur à Nouri Bouzid », sur culture.gouv.fr, 12 mai 2011 (consulté le 16 octobre 2017).
- ↑ « Film Fund Luxembourg - 76e Mostra de Venise : Les Épouvantails remporte le Prix spécial des droits de l'homme (Prix HRN) », sur filmfund.lu, 9 septembre 2019 (consulté le 26 octobre 2019).
- ↑ « Le cinéaste tunisien Nouri Bouzid publie un livre de poésie », sur kapitalis.com, 2 mai 2014 (consulté le 16 octobre 2017).
Liens externes
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- Ressources relatives à l'audiovisuel
: - Africultures
- AllMovie
- Allociné
- Filmportal
- IMDb
- Unifrance
- Notice dans un dictionnaire ou une encyclopédie généraliste :
- Deutsche Biographie
- Notices d'autorité :
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- Pays-Bas
- Israël
- Norvège
- WorldCat
- « Nouri Bouzid », sur cinematunisien.com, 8 septembre 2019 (consulté le 30 octobre 2020).
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