Leyla Bouzid
Leyla Bouzid

Naissance | ![]() Tunis ![]() |
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Nom dans la langue maternelle |
ليلى بوزيد ![]() |
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tunisienne ![]() |
Activités |
Réalisatrice de cinéma, scénariste ![]() |
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Ordre de la République () Chevalier des Arts et des Lettres () ![]() |
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Contenu soumis à la licence CC-BY-SA.
Source: Article Leyla Bouzid de Wikipédia en français (auteurs)
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Naissance |
11 octobre 1984 ![]() Tunis ![]() |
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Nom dans la langue maternelle |
ليلى بوزيد ![]() |
Nationalité |
tunisienne ![]() |
Activités |
Réalisatrice de cinéma, scénariste ![]() |
Père |
Nouri Bouzid ![]() |
Distinctions |
Ordre de la République (2016) Chevalier des Arts et des Lettres (2022) ![]() |
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Leyla Bouzid (arabe : ليلى بوزيد), née le 11 octobre 1984 à Tunis, est une réalisatrice et scénariste tunisienne.
Biographie
[modifier | modifier le code]Née à Tunis le 11 octobre 1984[1], elle est la fille du réalisateur Nouri Bouzid[2]. Elle grandit en Tunisie, et passe son adolescence à Tunis. Après le baccalauréat, elle s'installe à Paris pour étudier la littérature à la Sorbonne. Après la coréalisation d'un premier court métrage avec Walid Mattar, Bonjour (Sbah el khir), elle complète ses études à La Fémis en section « réalisation »[2],[3].
Son court métrage Soubresauts est son film de fin d'études à La Fémis, qui le produit ; il est tourné en Tunisie. En 2012, projeté en compétition dans le cadre du Festival du court métrage de Clermont-Ferrand, il y reçoit un bon accueil[3]. Il gagne également le grand prix du jury des films d'écoles au Festival Premiers Plans d'Angers[2].
En 2013, Zakaria est son premier court métrage produit[2]. Il reçoit l'Étalon de bronze et le prix Thomas-Sankara au Fespaco 2015[4].
En 2015, son long métrage, À peine j'ouvre les yeux, est sélectionné dans plusieurs festivals. Il est primé notamment à la Mostra de Venise, aux Journées cinématographiques de Carthage, au Festival international du film de Saint-Jean-de-Luz[5], au Festival international du film francophone de Namur, ou encore au Festival international du film de Dubaï[6] où il reçoit le Muhr d'or ; il est par ailleurs salué par la critique[7],[8],[9].
Son deuxième film, Une histoire d'amour et de désir, est sélectionné en clôture de la 60e Semaine de la critique, dans le cadre du Festival de Cannes 2021[10]. Le film remporte un Valois de diamant au Festival du film francophone d'Angoulême[10], puis se voit décerner l'Étalon de bronze au FESPACO 2021[11].
Filmographie
[modifier | modifier le code]Principale
[modifier | modifier le code]Réalisatrice et coscénariste
[modifier | modifier le code]- 2006 : Sbeh el khir (Bonjour) coréalisé avec Walid Mattar, court métrage
- 2010 : Un Ange passe, court métrage (film de troisième année)
- 2011 : Soubresauts, court métrage (film de fin d'étude)
- 2013 : Zakaria, moyen métrage
- 2013 : Gamine, court métrage
- 2015 : À peine j'ouvre les yeux, long métrage, 102 min, coécrit avec Marie-Sophie Chambon
- 2021 : Une histoire d'amour et de désir, long métrage
Scénariste
[modifier | modifier le code]- 2010 : Condamnation, court métrage, réalisé par Walid Mattar
- 2012 : Offrande, court métrage, réalisé par Walid Mattar
- 2018 : Vent du nord, long métrage, réalisé par Walid Mattar
Secondaire
[modifier | modifier le code]- 2009 : La Tête qu'elle veut, court métrage documentaire en tant que réalisatrice (exercice d'école)
- 2012 : Manmoutesh (Beautés cachées), long métrage en tant que scripte
Distinctions
[modifier | modifier le code]- Chevalière de l'ordre de la République tunisienne (Tunisie, 2016)[12],[13] ;
- Chevalière de l'ordre des Arts et des Lettres (France, 2022[14]).
Références
[modifier | modifier le code]- ↑ « Leyla Bouzid », sur semainedelacritique.com (consulté le 2 avril 2025).
- ↑ a b c et d Biographie sur Africultures.
- ↑ a et b 2012, Jetset Magazine.
- ↑ « Leyla Bouzid », sur visionsdafrique.fr (consulté le 26 septembre 2017).
- ↑ 2015, France Bleu Pays Basque.
- ↑ AFP 2015, L'Express.
- ↑ Smati 2015, Huffington Post.
- ↑ Diao 2015, Le Monde.
- ↑ Djian 2015, L'Express.
- ↑ a et b « Toute l'actualité des films de la 60e Semaine de la Critique », sur semainedelacritique.com (consulté le 21 avril 2022).
- ↑ « Fespaco 2021 : le Somalien Khadar Ayderus Ahmed remporte l'Étalon d'or de Yennenga », sur rfi.fr, 23 octobre 2021 (consulté le 24 octobre 2021).
- ↑ « Décrets et arrêtés », Journal officiel de la République tunisienne, no 67, 16 août 2016, p. 2584 (ISSN 0330-7921, lire en ligne [PDF], consulté le 5 mars 2019).
- ↑ « Des compétences tunisiennes décorées des insignes de l'Ordre de la République », Le Temps, 13 août 2016 (lire en ligne, consulté le 10 mai 2017).
- ↑ Arrêté du 15 juillet 2022 portant nomination dans l'ordre de Arts et des Lettres, article 3, p. 5.
Voir aussi
[modifier | modifier le code]Bibliographie
[modifier | modifier le code]- « Soubresauts de Leyla Bouzid au Festival international du court-métrage de Clermont-Ferrand », Jetset Magazine, 8 décembre 2012 (lire en ligne, consulté le 25 décembre 2015).
- Kamel Bouaouina, « Au Festival panafricain du cinéma d'Ouagadougou : Raja Amari et Leyla Bouzid », Le Temps, 31 janvier 2015 (lire en ligne, consulté le 25 décembre 2015).
- Sara El Majhad, « Zakaria de Leyla Bouzid remporte le prix Ibn Battuta de Royal Air Maroc », Aujourd'hui le Maroc, 10 mars 2015 (ISSN 1114-4807, lire en ligne, consulté le 25 décembre 2015).
- Maha Smati, « Venice Days : la réalisatrice tunisienne Leyla Bouzid rafle deux prix », Al Huffington Post, 14 septembre 2015 (lire en ligne, consulté le 25 décembre 2015).
- « Leyla Bouzid primée au Festival international du film de Saint Jean-de-Luz », sur francebleu.fr, France Bleu Pays Basque, 15 octobre 2015 (consulté le 25 décembre 2015).
- Claire Diao, « Les yeux bien ouverts de Leyla Bouzid », Le Monde, 1er décembre 2015 (ISSN 0395-2037, lire en ligne, consulté le 25 décembre 2015).
- AFP, « À peine j'ouvre les yeux : un portrait vibrant de la jeunesse tunisienne », L'Express, 18 décembre 2015 (ISSN 0014-5270, lire en ligne, consulté le 25 décembre 2015).
- Mehdi Omaïs, « À peine j'ouvre les yeux : quand Leyla Bouzid chante la liberté en Tunisie », sur metronews.fr, Metronews, 22 décembre 2015 (consulté le 25 décembre 2015).
- Guillaume Tion, « À peine j'ouvre les yeux, toile d'attente tunisienne », Libération, 22 décembre 2015 (ISSN 0335-1793, lire en ligne, consulté le 25 décembre 2015).
- Thomas Sotinel, « Je voulais qu'on voie le regard d'une jeune femme sur le corps d'un homme », Le Monde, 22 décembre 2015 (ISSN 0395-2037, lire en ligne, consulté le 25 décembre 2015).
- Jacques Mandelbaum, « À peine j'ouvre les yeux : un bourgeon rock dans le « printemps arabe » », Le Monde, 22 décembre 2015 (ISSN 0395-2037, lire en ligne, consulté le 25 décembre 2015).
- Laurent Djian, « À peine j'ouvre les yeux : Leyla Bouzid capte la fureur de la jeunesse tunisienne », L'Express, 23 décembre 2015 (lire en ligne, consulté le 25 décembre 2015).
Liens externes
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