Maïmouna Doucouré

Maïmouna Doucouré

Maïmouna Doucouré
Maïmouna Doucouré au Festival de Cannes pour le Prix André-Bazin
Biographie
Naissance
Voir et modifier les données sur Wikidata
ParisVoir et modifier les données sur Wikidata
Nationalité
françaiseVoir et modifier les données sur Wikidata
Formation
Université Pierre-et-Marie-Curie (licence)Voir et modifier les données sur Wikidata
Activités
Actrice, réalisatrice de cinéma, scénaristeVoir et modifier les données sur Wikidata
Autres informations
Distinctions
César du meilleur court-métrage (Maman(s)) ()
Chevalier des Arts et des Lettres ()
Chevalier de l'ordre national du Mérite ()Voir et modifier les données sur Wikidata
Œuvres principales
MignonnesVoir et modifier les données sur Wikidata
Wikipedia
Maïmouna Doucouré
330px-Ma%C3%AFmouna_Doucour%C3%A9.jpg
Maïmouna Doucouré au Festival de Cannes pour le Prix André-Bazin
Biographie
Naissance
1985Voir et modifier les données sur Wikidata
ParisVoir et modifier les données sur Wikidata
Nationalité
françaiseVoir et modifier les données sur Wikidata
Formation
Université Pierre-et-Marie-Curie (licence)Voir et modifier les données sur Wikidata
Activités
Actrice, réalisatrice de cinéma, scénaristeVoir et modifier les données sur Wikidata
Autres informations
Distinctions
César du meilleur court-métrage (Maman(s)) (2017)
Chevalier des Arts et des Lettres (2020)
Chevalier de l'ordre national du Mérite (2024)Voir et modifier les données sur Wikidata
Œuvres principales
MignonnesVoir et modifier les données sur Wikidata

Maïmouna Doucouré est une scénariste et réalisatrice française, d'origine sénégalaise, née en 1985 à Paris.

Elle est actuellement en préparation d'un biopic sur Joséphine Baker en coproduction avec Bien ou Bien Productions et Studio Canal.

Biographie

[modifier | modifier le code]

Maïmouna Doucouré naît à Paris en 1985. Sa mère, commerçante, et son père, éboueur, sont venus du Sénégal et s'installent dans le 19e arrondissement de Paris. Après un bac S, elle obtient une licence en biologie de l'université Paris VI[1]. Parallèlement à ses études, elle suit des cours de théâtre[2] au sein du laboratoire de l'actrice Hélène Zidi.

Son premier court métrage auto-produit, Cache-cache, sorti en 2013 et réalisé dans le cadre d'un concours de scénario initié par l'Union sociale pour l'habitat, reçoit le 3e prix de HLM sur Cour(t) et le coup de cœur du jury du festival Génération Court d’Aubervilliers[3].

Son deuxième film, Maman(s), est présenté dans plus de 200 festivals et remporte près de 60 prix internationaux dont le prix du meilleur court métrage international au festival du film de Sundance, le grand prix au festival de Toronto[4] ou le grand prix CinéBanlieue[5],[6]. Il est récompensé en 2017 du César du meilleur court métrage[4]. Avec ce film, elle participe au dispositif Talents en courts, partenariat entre Jamel Debbouze[7] et le CNC. Maimouna Doucouré s'est inspirée de sa vie pour raconter cette histoire[8],[2].

En janvier 2017, de nouveau à Sundance, elle reçoit le Global Filmmaking Award pour son projet de long métrage Mignonnes[9], qui est aussi nommé à la cérémonie des Césars dans la catégorie « Meilleur premier film »[10]. Lors de l'événement, la réalisatrice représente la France parmi les quatre réalisateurs choisis dans le monde entier et elle est parrainée par la réalisatrice afro-américaine Ava DuVernay[11]. Forte de ce soutien, elle réalise Mignonnes, et le film sort sur les écrans en août 2020[11]. Il évoque l'hypersexualisation des pré-adolescentes à travers l’histoire d’Amy, 11 ans, qui intègre à Paris un groupe de danseuses de sa génération[12]. Depuis sa sortie sur la plateforme Netflix, le film fait l'objet de vives controverses aux États-Unis, accusé par la droite conservatrice de promouvoir « l’exhibition obscène des parties génitales de mineures, sollicitant un intérêt lubrique pour le sexe »[13], alors même que le film entend dénoncer la sexualisation précoce des jeunes filles, soumises à la dictature des apparences amplifiée par les réseaux sociaux[14].

En 2022 sort Hawa sur la plateforme Prime Video.

Filmographie

[modifier | modifier le code]

Réalisation

[modifier | modifier le code]

Courts métrages

[modifier | modifier le code]
  • 2013 : Cache-cache
  • 2015 : Maman(s)

Longs métrages

[modifier | modifier le code]
  • 2020 : Mignonnes
  • 2022 : Hawa

Décorations

[modifier | modifier le code]
  • Chevalière de l'ordre national du Mérite (nommée par décret du 7 juin 2024[15])
  • Chevalier de l'ordre des Arts et des Lettres Chevalière de l'ordre des Arts et des Lettres (2020)

Distinctions

[modifier | modifier le code]
  • Prix Alice Guy 2021 pour Mignonnes[16]

Notes et références

[modifier | modifier le code]
  1. Claire Diao,, « Les mamans de Maïmouna Doucouré », sur Bondy blog, 28 janvier 2015 (consulté le 19 juin 2025).
  2. a et b « Maïmouna Doucouré décorée », Entre gens.
  3. « Maïmouna Doucouré, Fenêtre sur court », sur seine-saint-denis.fr, mars 2016 (consulté le 19 juin 2025).
  4. a et b « Sundance 2017 : Maïmouna Doucouré à nouveau récompensée} », sur Le Quotidien (Sénégal), 3 février 2017 (consulté le 19 juin 2025).
  5. Remis à la cinéaste par la ministre de la Culture, Fleur Pellerin.
  6. « La Ruche : Maman(s) de Maïmouna Doucouré nommé aux César 2017 ! », sur gindoucinema.org.
  7. « Regardez “Maman(s)”, le film multiprimé de Maïmouna Doucouré, révélée par Talents en court », sur Télérama, 12 avril 2016 (consulté le 19 juin 2025).
  8. « Maman(s) de Maimouna Doucouré a remporté le Grand prix et le Prix du jury jeunes au festival international de Contis (40) », sur dakar-echo.com, 24 juin 2015 (consulté le 19 juin 2025).
  9. « Le prochain film de Maïmouna Doucouré récompensé à Sundance », sur Unifrance, 30 janvier 2017 (consulté le 19 juin 2025).
  10. Sandra Onana et photos Henrike Stahl, « Maïmouna Doucouré, parcours de la combattante », sur Libération, 12 mars 2021 (consulté le 1er décembre 2021).
  11. a et b Clémentine Goldszal, « Le cinéma français prend des couleurs », sur lemonde.fr, 14 août 2020 (consulté le 18 août 2020).
  12. Marine Langlois, « "Mignonnes" de Maïmouna Doucouré : le corps, obsessionnel objet de fascination d'une préadolescente », sur francetvinfo.fr, 17 août 2020 (consulté le 18 août 2020).
  13. « États-Unis. Netflix poursuivi en justice au Texas pour le film Mignonnes  », sur ouest-france.fr, 7 octobre 2020.
  14. Damien Leloup et Clarisse Fabre, « La polémique sur le film Mignonnes, et ses "images sexualisées", ne désenfle pas aux États-Unis », Le Monde.fr,‎ 16 septembre 2020 (lire en ligne, consulté le 16 septembre 2020).
  15. Décret du 7 juin 2024 portant promotion et nomination dans l'ordre national du Mérite (lire en ligne)
  16. « Angus Young forever », sur France Inter, 29 mars 2021 (consulté le 27 janvier 2023)

Liens externes

[modifier | modifier le code]

Sur les autres projets Wikimedia :

  • Ressources relatives à l'audiovisuelVoir et modifier les données sur Wikidata :
    • Africultures
    • Allociné
    • César du cinéma
    • IMDb
    • Rotten Tomatoes
    • Unifrance
  • Ressource relative à plusieurs domainesVoir et modifier les données sur Wikidata :
    • Radio France
  • Notices d'autoritéVoir et modifier les données sur Wikidata :
    • VIAF
    • ISNI
    • BnF (données)
    • IdRef
    • Israël
  • icône décorative Portail du cinéma français
  • icône décorative Portail du Sénégal
  • icône décorative Portail de la réalisation audiovisuelle
  • icône décorative Portail des femmes et du féminisme

...

x Cacher la playlist

Commandes > x
     

Aucune piste en cours de lecture

 

 

--|--
--|--
Activer/Désactiver le son