Jean-François Laguionie

Jean-François Laguionie

Jean-François Laguionie
Description de cette image, également commentée ci-après
Jean-François Laguionie, en 2016.
Naissance (85 ans)
Besançon (France)
Nationalité française
Profession réalisateur
écrivain
scénariste
Films notables Gwen, le livre de sable
Le Château des singes
L'Île de Black Mór
Wikipedia
Jean-François Laguionie
Description de cette image, également commentée ci-après
Jean-François Laguionie, en 2016.
Naissance 4 octobre 1939 (85 ans)
Besançon (France)
Nationalité française
Profession réalisateur
écrivain
scénariste
Films notables Gwen, le livre de sable
Le Château des singes
L'Île de Black Mór

Jean-François Laguionie, né le 4 octobre 1939 à Besançon, dans le Doubs, est un réalisateur, écrivain et scénariste français.

Il est considéré comme l'un des meilleurs cinéastes d’animation en France[1],[2].

Biographie

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Jean-François Laguionie s'intéresse d'abord au théâtre d'ombre, la décoration et l'art dramatique[3]. Grâce à son ami Jacques Colombat[4], il s'essaye à l'animation auprès de Paul Grimault[5].

Il réalise plusieurs courts métrages, dont le célèbre La Traversée de l'Atlantique à la rame (1978), récompensé d'une Palme d'or à Cannes et qui obtient aussi un César.

En 1973, il quitte Paris pour Saint-Laurent-le-Minier[6]. Lors de la réalisation de Gwen, le livre de sable en 1985, il y fonde La Fabrique, studio de production et de réalisation de films d'animation. Reconnu par la critique, Gwen ne connaît qu'un succès d'estime. Il faut attendre 1999 pour découvrir son second long métrage, Le Château des singes, puis 2004 pour L'Île de Black Mór. Son quatrième long métrage, Le Tableau, qui mélange animation et prises de vues réelles, sort en novembre 2011.

En 1999, il est récompensé par la médaille d'honneur Albín Brunovský, à la Biennale d'animation de Bratislava (BAB)[7].

En 2016, il réalise son cinquième long-métrage, Louise en hiver.

En 2018, il est l'invité d'honneur des 34e Rencontres Cinéma de Gindou[8],[9].

En 2019, il réalise Le Voyage du prince, suite indirecte du film Le Château des singes. La même année, Laguionie reçoit un Cristal d'honneur au Festival international du film d'animation d'Annecy pour l'ensemble de son œuvre.

Filmographie

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Cinéma

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Courts métrages

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  • 1965 : La Demoiselle et le Violoncelliste (35 mm, couleur, 8 min 53 s)
  • 1967 : L'Arche de Noé (35 mm, couleur, 10 min 17 s)
  • 1969 : Une bombe par hasard... (35 mm, couleur, 7 min 26 s)
  • 1971 : Plage privée (35 mm en prise de vue réelles, couleur, 13 min 42 s)
  • 1972 : Hélène ou le malentendu (35 mm en prise de vue réelles, couleur)
  • 1974 : Potr' et la fille des eaux (35 mm, couleur, 11 min 50 s)
  • 1975 : L'Acteur (35 mm, couleur, 5 min 27 s)
  • 1976 : Le Masque du Diable (35 mm, couleur, 11 min 40 s)
  • 1978 : La Traversée de l'Atlantique à la rame (35 mm, couleur, 21 min)

Longs métrages

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  • 1984 : Gwen, le livre de sable (35 mm, couleur, 67 min)
  • 1999 : Le Château des singes (35 mm, couleur, 75 min)
  • 2004 : L'Île de Black Mór (35 mm, couleur, 85 min)
  • 2011 : Le Tableau (couleur, 96 min)
  • 2016 : Louise en hiver (couleur, 75 min)
  • 2019 : Le Voyage du prince (couleur, 75 min)
  • 2019 : Les Mondes imaginaires programme de 7 courts métrages
  • 2025 : Slocum et moi (couleur, 75 min)[10],[11]

Distinctions

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Récompenses

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  • Festival international du film d'animation d'Annecy 1965 : Cristal du court métrage pour La Demoiselle et le Violoncelliste
  • Festival du film de Cracovie 1967 : Dragon d'argent pour L'Arche de Noé
  • Festival du film de Cracovie 1969 : Dragon d'or pour Une bombe par hasard...
  • Festival de Mamaïa 1969 : Grand prix pour Une bombe par hasard...[réf. nécessaire]
  • Festival de Téhéran 1969 : Grand prix pour Une bombe par hasard...[réf. nécessaire]
  • Festival international du court métrage d'Oberhausen 1969 : Prix[Lequel ?] pour Une bombe par hasard...[réf. nécessaire]
  • Festival de Bilbao 1969 : Prix[Lequel ?] pour Une bombe par hasard...[réf. nécessaire]
  • Festival de Melbourne 1969 : Prix[Lequel ?] pour Une bombe par hasard...[réf. nécessaire]
  • Festival international du jeune cinéma de Hyères 1969 : Prix[Lequel ?] pour Une bombe par hasard...[réf. nécessaire]
  • Festival international du film fantastique d'Avoriaz 1976 : Prix TF1 pour Le Masque du Diable[réf. nécessaire]
  • Festival de Cannes 1978 : Palme d'or du court métrage pour La Traversée de l'Atlantique à la rame[12]
  • Festival international du film d'animation d'Ottawa 1978 : Grand prix pour La Traversée de l'Atlantique à la rame
  • César 1979 : César du meilleur court-métrage d'animation pour La Traversée de l'Atlantique à la rame
  • Festival international du film d'animation d'Annecy 1985 : Prix de la critique pour Gwen, le livre de sable
  • Festival de Los Angeles 1990 : Prix du long métrage pour Gwen, le livre de sable[réf. nécessaire]
  • Biennale d'animation de Bratislava 1999 : Médaille d'honneur Albín Brunovský[7]
  • Festival du film de Hollywood 2000 : meilleure animation pour Le Château des singes
  • Prix SACD 2006 : prix animation
  • Festival international du film d'animation d'Ottawa 2016 : Grand prix du long métrage pour Louise en hiver
  • Festival international du film d'animation d'Annecy 2019 : Cristal d'honneur

Nominations

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  • César 2012 : meilleur film d'animation pour Le Tableau

Sélections

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  • Festival international du film fantastique de Catalogne - Sitges 2016 : en compétition pour le prix du meilleur long métrage d'animation pour Louise en hiver

Autres

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  • Prime à la qualité du CNC[note 1] 1971 pour Plage privée
  • Prime à la qualité du CNC 1974 pour Potr' et la fille des eaux
  • Prime à la qualité du CNC 1976 pour Le Masque du Diable

Box-office France

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Année Film Entrées
1985 Gwen, le livre de sable
1999 Le Château des singes 388 090[13]
2004 L'Île de Black Mór 220 351[14]
2011 Le Tableau 299 919[15]
2016 Louise en hiver 79 651[16]

Publications

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  • La Ville et le Vagabond (Léon Faure, 1978)
  • La Traversée de l'Atlantique à la rame (roman, Folio, 1978)
  • Les Puces de sable (recueil de nouvelles, Léon Faure, 1980)
  • Image-image (Recueil de nouvelles, Léon Faure, 1981)
  • Le Château des singes (roman illustré d'après le film, Casterman, 2000)
  • Pantin la Pirouette (album jeunesse, Albin Michel, 2004)
  • L'Île de Black Mór (roman, Albin Michel, 2004)
  • La Vie agitée des eaux dormantes (roman, Folies d'encre, 2005)
  • Le Tableau (Glénat, 2011)
  • Au début tout va bien (recueil de nouvelles, Éditions Delatour, 2016)
  • En attendant Collard ou la septième boite (recueil de nouvelles, Éditions Delatour, 2016)
  • Ode à la nuit (recueil de nouvelles, Éditions Delatour, 2016)
  • Louise en hiver (roman, Éditions Delatour, 2016)
  • Louise en hiver (livre illustré d'après le film, Éditions de l’œil, 2016)
  • Le Peintre et le Gouverneur (roman, Éditions Maurice Nadeau, 2021)
  • Un bateau dans le jardin (Éditions Maurice Nadeau, 2022)

Notes et références

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Notes

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  1. La Prime à la qualité du CNC est basée sur l'originalité de l'œuvre audiovisuelle et la qualité du programme.

Références

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  1. « Rétrospective Jean-François Laguionie », sur La Cinémathèque française : « Auteur en 42 ans de neuf courts métrages et cinq longs métrages, Jean-François Laguionie est l'un des plus grands cinéastes de films d'animation en France. ».
  2. Guénaëlle Daujon, « Jean-François Laguionie. Maître du film d'animation », sur Le Télégramme : « Jean-François Laguionie est l'un des maîtres français du cinéma d'animation. ».
  3. « Jean-François Laguionie », sur Premiere.fr : « Il s'intéresse à l'art dramatique, à la décoration et au théâtre d'ombres. ».
  4. Jérémie Couston, « “Paul Grimault, comme Jacques Prévert, était dénué de prétention”, Jean-François Laguionie », sur Telerama, 5 juillet 2013 (consulté le 21 mars 2018).
  5. « Jean-François Laguionie. Maître du film d'animation », sur Le Télégramme, 14 août 2016 (consulté le 19 juillet 2025)
  6. Bastide et Durand 1999.
  7. a et b (en) Archive des lauréats de la BAB, site officiel bibiana.sk.
  8. « 34e Rencontres Cinéma de Gindou », sur gindoucinema.org.
  9. « Rencontres cinéma de Gindou », Libération,‎ 2 juin 2018.
  10. (es) Nicolás Isasi, « Un cuarto de siglo animado », sur MiraBA by EDIPROM Issuu, 31 mars 2025
  11. Agnès Le Morvan, « Jean-François Laguionie, réalisateur en toute liberté », sur ouest-france.fr, 22 novembre 2016 (consulté le 24 septembre 2017) : « […] nouveau film en préparation […] s'appellera Slocum, du nom du navigateur, qui fin XIXe, a réalisé le premier tour du monde en solitaire sur un voilier, “et ce sera une comédie” ! ».
  12. Le court métrage, site officiel du Festival de Cannes.
  13. « JP-Boxoffice.com ; page du film Le Château des singes (1999) », sur jpbox-office.com (consulté le 9 décembre 2016).
  14. « JP-Boxoffice.com ; page du film L'Île de Black Mór (2009) », sur jpbox-office.com (consulté le 9 décembre 2016).
  15. « JP-Boxoffice.com ; page du film Le Tableau (2011) », sur jpbox-office.com (consulté le 9 décembre 2016).
  16. « JP-Boxoffice.com ; page du film Louise en hiver (2016) », sur jpbox-office.com (consulté le 11 août 2017).

Annexes

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Sur les autres projets Wikimedia :

Bibliographie

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  • [Bastide et Durand 1999] « Laguionie, Jean-François », dans Bernard Bastide et Jacques-Olivier Durand, Dictionnaire du cinéma dans le Gard, Montpellier, Les Presses du Languedoc, 1999 (ISBN 2-85998-215-9), p. 158-159
  • Pascal Vimenet (dir.), Gaël Teicher (dir.), Xavier Kawa-Topor (préface) et al., Jean-François Laguionie, Montreuil, Les éditions de l'Œil, coll. « Les Animés », 13 juin 2016, 300 p., 22 × 16 cm broché (ISBN 978-2-35137-191-6, BNF 45211467, présentation en ligne)
  • Olivier Cotte, “La Traversée de l'Atlantique à la rame” de Jean-François Laguionie dans 40 Years of Ottawa: Collected Essays on Award-Winning Animation, collectif, éditions du festival d'Ottawa, 2016
  • Témoignage de J.F. Laguionie sur Paul Grimault dans le livre de Jean-Pierre Pagliano : Paul Grimault, éd. Lherminier 1986, rééd. Dreamland 1996.
  • Frédéric Bosser, « Jean-François Laguionie : le navigateur imaginaire », Les Arts dessinés, n°30, Avril-Juin 2025, pp. 50-57

Liens externes

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A consulter en ligne

Affiche du document Les mondes imaginaires

Les mondes imaginaires

De Jean-François Laguionie

1h20min35

  • Animation
Un acteur, le diable, une demoiselle, un violoncelliste, une bombe, le hasard, Potr’, la fille des eaux, Noé, son arche, l’Atlantique, sa traversée : une décennie de création de Jean-François Laguionie regroupée en un seul programme, une seule histoire. Celle de la représentation des mondes imaginaires, parfois surréalistes, toujours poétiques, de l’un des plus talentueux auteurs du cinéma d’animation français. Sept films réalisés entre 1967 et 1978, hors des modes, hors du temps, et pour tous les publics. L'Acteur (5'35) Dans sa loge, un jeune comédien se maquille en vieillard. Mais sous son masque de jeune homme, quel est son véritable visage ?... Le Masque du diable (12') Un soir, dans la montagne, loin des rumeurs du village où Carnaval bat son plein, une vieille femme engage une partie de dominos avec le diable... La Demoiselle et le violoncelliste (9')  Au bord de la mer, un musicien déchaîne sans le vouloir une tempête qui emporte une jeune pêcheuse de crevettes... Une bombe par hasard (7'26) La ville a été abandonnée par ses habitants qui redoutent l'explosion d'une machine infernale... Un vagabond survient qui n'est pas au courant de cet événement... Potr' et la fille des eaux (11') Un pêcheur d'épaves et une sirène, par amour et par maladresse, vont tenter d'effacer leurs différences... L'Arche de Noé (11') Une expédition scientifique part à la recherche des vestiges de l'Arche de Noé. Le soir venu, la radio de l'équipe diffuse les informations météorologiques, annonçant de fortes pluies, lesquelles arrivent aux oreilles d'un ermite vivant dans l'Arche. Croyant à un message divin, il répare l'Arche... La Traversée de l'Atlantique à la rame (21') - Palme d'Or et César du meilleur court métrage en 1978. Au début, il ne s'agissait que de traverser l'océan, un exploit comme un autre. Mais il y a des voyages qui durent plus que l'on ne l'a prévu...
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