Cooper Harris
Michael Field

Alias |
Michael Field
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Naissance |
Katharine Harris : Edith Cooper : |
Décès |
Katharine Harris : (à 67 ans) Edith Cooper (à 51 ans) |
Nationalité |
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Pays de résidence | Angleterre |
Activité principale |
écrivaines
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Source: Article Michael Field de Wikipédia en français (auteurs)
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Cet article est une ébauche concernant un écrivain britannique.

Alias |
Michael Field |
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Naissance |
Katharine Harris : 27 octobre 1846 Edith Cooper : 12 janvier 1862 |
Décès |
Katharine Harris : 26 septembre 1914 (à 67 ans) Edith Cooper 13 décembre 1913 (à 51 ans) |
Nationalité |
![]() |
Pays de résidence | Angleterre |
Activité principale |
écrivaines |
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Michael Field est le pseudonyme collectif utilisé par les écrivaines et poétesses britanniques lesbiennes Katherine Harris Bradley (née le 27 octobre 1846 et morte le 26 septembre 1914) et sa nièce Edith Emma Cooper (née le 12 janvier 1862 et morte le 13 décembre 1913)[1],[2]. Sous le nom de plume de Michael Field, elles écrivent ensemble plus de 40 ouvrages ainsi qu'un journal intitulé Works and Days. Leur intention première est de conserver leur identité secrète, mais elle est révélée après qu'elles se sont confiées à leur ami Robert Browning.[réf. souhaitée]
Biographies
[modifier | modifier le code]Katharine Bradley est née le 27 octobre 1846 à Birmingham, en Angleterre. Ses parents sont Charles Bradley, un industriel du tabac et Emma Harris. Son grand-père, Charles Bradley (1785–1845) est un adepte de la prophétesse Joanna Southcott et de son successeur John « Zion » Ward. Elle étudie au Collège de France et au collège de Newnham à Cambridge[3].
La sœur aînée de Bradley, Emma, épouse James Robert Cooper in 1860, et emménage à Kenilworth, où leur fille, Edith Emma Cooper naît le 12 janvier 1862. La naissance de sa seconde fille handicape sévèrement Emma Cooper, ce pourquoi sa sœur Katharine Bradley devient la tutrice légale de sa nièce, Edith Cooper[4].
À partir de la fin des années 1870, alors qu'Edith est au University College de Bristol (en), elles décident de vivre ensemble et sont à la fois amantes et co-autrices de leurs ouvrages à deux mains[5].
Edith meurt d'un cancer en 1913 et Katharine un an plus tard[6]. Elles sont enterrées ensemble dans l'Église romaine catholique St Mary Magdalen de Mortlake (en)[6].
Bibliographie
[modifier | modifier le code]- (en) Donoghue, Emma, We Are Michael Field, Absolute Press, 1998
- (en) Surgeon, Mary, Michael Field, George G. Harrap & Co. Ltd., 1922
- (en) Treby, Ivor C. (ed), The Michael Field Catalogue : A Book of Lists, 1998
- (en) Treby, Ivor C, Music and Silence : The Gamut of Michael Field, 2000
- (en) Vanita, Ruth, Sappho and the Virgin Mary : Same-Sex Love and the English Literary Imagination, 1996
Références
[modifier | modifier le code]- ↑ (en) Alexis Coe, « The Forgotten, Scandalous Lesbian Writing Duo of the Victorian Era », Lenny Letter, 2 février 2018 (lire en ligne, consulté le 29 août 2018)
- ↑ (en) Sarah Parker, « Poets and lovers: the two women who were Michael Field », sur The Conversation (consulté le 6 février 2020)
- ↑ Latham, Jackie E. M. The Bradleys of Birmingham: The Unorthodox family of Michael Field (History workshop journal, issue 55).
- ↑ Sturgeon, 1922, p. 14-17.
- ↑ Bristow, Joseph., Sexual sameness : textual differences in lesbian and gay writing, Routledge, 1992 (ISBN 0-415-06936-X, 978-0-415-06936-6 et 0-415-06937-8, OCLC 24376877, lire en ligne)
- ↑ a et b (en) « Bradley, Katharine Harris (1846–1914), poet | Oxford Dictionary of National Biography » (consulté le 7 février 2020)
Liens externes
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