Cécile Patingre

Cécile Patingre

Cécile Patingre
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Cécile Patingre
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Cécile Patingre est une documentariste engagée française.

Biographie

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En 1992, Cécile Patingre est diplômée de la Fémis. Elle se consacre à la réalisation de documentaires de création. Elle entreprend une démarche critique et engagée sur le monde. Elle questionne la réalité. Elle souligne les dysfonctionnements, les tabous et les injustices de la société[1].

En 2008, elle réalise Figure humaine, un documentaire sur Laurence Equilbey, cheffe d’orchestre[2]

En 2010, elle réalise les branleurs de La Havane. De nombreux exhibitionnistes sévissent dans les salles de cinéma, empêchant aux cubaines d'aller seule au cinéma[1].

En 2019, elle réalise Coming out dans la police, un documentaire qui interroge l'homosexualité et la transidentité dans une profession jugée homophobe[3].

Documentaires (sélection)

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  • Monsieur Priebke, un nazi en Argentine, 52 min, 1998
  • Les Musiciens du Nil, 52 min, 2003
  • Pascal Comelade, topographie anecdotique, 56 min, 2000 [4]
  • Figure humaine, 52 min, 2008
  • Les branleurs de La Havane, 52 min, 2010
  • Coming out dans la police, 52 min, 2019

Notes et références

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  1. ↑ a et b « Branleurs de la Havane (Les) - Cécile PATINGRE - 2010 - DIAZ », sur Branleurs de la Havane (Les) - Cécile PATINGRE - 2010 - DIAZ (consulté le 28 décembre 2021)
  2. ↑ « Figure humaine », sur Scam : Société civile des auteurs multimédia, 19 février 2009 (consulté le 28 décembre 2021)
  3. ↑ « Homosexualité dans la police : la diversité derrière l’uniforme », sur Public Senat, 28 novembre 2019 (consulté le 28 décembre 2021)
  4. ↑ Guillaume B. DECHERF, « Pascal Comelade ouvre sa grosse caisse à outils. Portrait intimiste du musicien catalan », sur Libération (consulté le 28 décembre 2021)

Liens Externes

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A consulter en ligne

Affiche du document Le soin du deuil

Le soin du deuil

Cécile Patingre

51min32

  • Documentaire
"Pendant un an, à l’hôpital de Fécamp, j’ai filmé le travail d’un artiste plasticien chargé d’humaniser la morgue. Un an dans cet espace relégué aux marges de l’institution. Quelque part entre les locaux techniques et le parking du personnel...  J’ai filmé un artiste qui s’empare d’un tabou. Comment faire face à la mort, à la séparation, au deuil ? Comment “montrer” un corps mort, aujourd’hui, dans un hôpital ? Contourner le blanc des murs, les néons et les chaises anonymes. Comment, par le traitement d’un lieu, rendre possible et apaisée la dernière rencontre entre les vivants et les morts ? Rapprocher un simple banc de bois à la hauteur du corps, juste là, allongé et permettre ainsi le toucher. Comment créer du soin jusque dans cet espace ultime ? Autant de réflexions qui affleurent dans mon film. Sans compassion ni pathos. A travers la parole des soignants et celle de l’artiste. Et c’est dans une approche sensible et désengagée du sacré que nous avons fait route ensemble." (Cécile Patingre). La proposition de l’artiste Bruno Carbonnet pour la chambre mortuaire de l’hôpital de Fécamp est la troisième expérience sur ce type de lieux en France, après l’intervention des plasticiens Pierre Buraglio à l’hôpital Bretonneau de Paris et d’Ettore Spalletti à Garches.
 2 crédits
Affiche du document Les branleurs de la Havane

Les branleurs de la Havane

Cécile Patingre

50min33

  • Documentaire
  • Faits de société
Une singulière épidémie étreint Cuba. Au cœur des salles obscures sévit une armée d’exhibitionnistes, si bien qu’aucune cubaine ne se risque seule au cinéma, sauf si elle est bien outillée... Alors comment faire face ? Pourquoi un tel phénomène ? La question est posée et la chasse est ouverte. Ouvreuses, caissières ou spectatrices, chacune s’organise et tente de répondre. Le film Les Branleurs de la Havane s’installe dans les grands cinémas de la capitale de la plus grande île des Antilles et instaure un dialogue inattendu avec les Cubains, au cours duquel se croisent des questions de sexualité et de politique. Comment cinquante années de Révolution ont-elles construit les rapports entre les hommes et les femmes ?
 2 crédits

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