La sorcière sanglante
I lunghi capelli della morte
- Réalisateur : Antonio Margheriti
- 1964
- 1h35min
- Epouvante/Horreur • Fantastique / Science-Fiction • Grands Classiques
- italien
- sous-titres : français
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Résumé
Au XVIème siècle, Adèle Karnstein est condamnée au bûcher, accusée d'avoir tué le comte Franz à l'aide de ses pouvoirs maléfiques. Sa fille aînée, Helen, tente de la sauver en accordant ses faveurs au comte Humboldt. Mais hélas, il est déjà trop tard. Avant de mourir devant les yeux de sa plus jeune fille, Elizabeth, Adèle lance une terrible malédiction. Peu après, Helen est tuée par le comte Humboldt qui craint les représailles de l'Eglise pour le crime d'adultère. La malédiction s'opère, et une épidémie de peste s'abat sur le région. C'est dans une ambiance lugubre que surgit Mary, d'outre-tombe, pour séduire Kurt, le fils du comte...
L'avis des bibliothèques

Autres infos
- Titre original / Sous-titre
- I lunghi capelli della morte
- Genre
- Editeur / Distributeur
- Cinegai S.p.A.
- Pays
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- Italie
- Année
- 1964
- Sortie cinéma
- 08/08/1970
- Casting
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- Antonio Margheriti - Réalisateur
- Antonio Margheriti - Scénariste
- Tonino Valerii - Scénariste
- Barbara Steele - Comédienne
- George Ardisson - Comédien
- Halina Zalewska - Comédienne
- Umberto Raho - Comédien
- Laura Nucci - Comédienne
- Giuliano Raffaelli - Comédien
- Carlo Rustichelli - Compositeur
- Nello Pazzafini - Comédien
- Critiques
L'avis du cinéphile : Le cinéma italien a toujours fonctionné sur les filoni (les filons) en exploitant régulièrement une formule attachée à un genre en particulier, et cela sous toutes ses coutures pendant un certain nombre d'années. Un genre est alors souvent supplanté par un autre, plus en vogue. Se sont ainsi succédés entre la fin des années 1950 et le milieu des années 1980 de nombreux genres mythiques surexploités par la production italienne : péplum, western spaghetti, horreur, giallo, néo polar, SF post apocalyptique... Entre 1957 et 1969, c'est le règne (entre autres genres) du film d'épouvante gothique. Certains chef-d'oeuvres lui ont donné toute sa beauté, et il serait judicieux de redécouvrir enfin de nombreuses perles malheureusement évincées en leur temps par la popularité (d'ailleurs toujours écrasante) des films anglais de la Hammer.
La sorcière sanglante est un pur chef-d'oeuvre signé Antonio Margheriti, réalisé dans la foulée d'un autre film de la même trempe conçu avec la même équipe, le sublime Danse macabre. Les amateurs de récits tragiques à forte tendance gothique seront ravis : les décors sont remarquablement soignés, la photographie somptueuse, le scénario diaboliquement précis et envoûtant, l'atmosphère macabre à souhait, et la distribution idéale (avec l'icône Barbara Steele en tête, ici dans l'un de ses plus beaux rôles). Une touche mélo tout à fait équilibrée soutient en outre l'ensemble d'une émotion tout à fait sincère. Un grand film d'horreur où les personnages humains, trop humains, sont les véritables monstres, prêts à tout pour assouvir leurs basses pulsions les plus inutiles. La sorcière sanglante est non seulement un véritable exercice de style, mais aussi une poupée russe entêtante dont le dénouement, à la fois sordide et cruel, ne fera que renforcer sa beauté austère. Un classique, de surcroît véritablement féministe.
- Catégorie
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Long-métrage
- Niveau scolaire
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Collège / 4é-3é