Le corrupteur
The nightcomers
- Réalisateur : Michael Winner
- 1971
- 1h37min
- Drame
- français • anglais
- sous-titres : français
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Résumé
Dans une demeure anglaise du XIXème siècle, deux jeunes orphelins, sont pris en charge par une préceptrice, qui est la maîtresse du jardinier, Peter Quint. Les deux enfants sont fascinés par les rapports 'amoureux' qui lient les deux amants, autant que par la personnalité même de Quint, qui les initie plus ou moins au mal...
L'avis des bibliothèques
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- Titre original / Sous-titre
- The nightcomers
- Genre
- Editeur / Distributeur
- Elliott Kastner Productions
- Pays
-
- États-Unis
- Année
- 1971
- Sortie VOD
- 18/03/2017
- Casting
-
- Michael Winner - Réalisateur
- Thora Hird - Comédienne
- Michael Hastings - Scénariste
- Jerry Fielding - Compositeur
- Marlon Brando - Comédien
- Stéphanie Beacham - Comédienne
- Harry Andrews - Comédien
- Critiques
L'avis du cinéphile : Le corrupteur n'est pas simplement un brillant drame en costumes dans lequel perce à plein rendement le goût prononcé du grand Michael Winner pour la transgression, la perversion et le romantisme contrarié. C'est également une brillante préquelle au roman d'Henry James (Le tour d'écrou, déjà adapté pour l'écran par Jack Clayton en 1961 sous le titre Les innocents), à dire vrai totalement décomplexée, dérangeante, malicieuse et drôlement gonflée. D'un film qui, sur le papier, tient de la gageure glauque et bassement érotique (il faut dire que les séquences sadomasochistes sont effectivement impressionnantes, quoique fort peu nombreuses), Winner tire un film austère et implacable, sorte de conte noir pour adultes en mal d'enfance (ou l'inverse).
Son scénario est exemplaire et le résultat à l'écran débordant de richesse et d'audace. On oublie souvent et sciemment, lorsque l'on parle des meilleurs réalisateurs du cinéma américain des années 1970, d'évoquer Michael Winner, pourtant l'un des plus efficaces auteurs et techniciens de cette époque en forme d'âge d'or malheureusement révolu. Réalisateur, scénariste et monteur anglais qui s'engouffre dans le cinéma américain dès le début des années 1970 pour signer une série de chef-d'oeuvres dans plusieurs genres, il revient épisodiquement en Angleterre, notamment pour Le corrupteur. Il en profite pour signer une oeuvre puissante et peu aimable, passionnante et libérée de toute contrainte issue de la censure. Marlon Brando se donne évidemment corps et âme dans ce qui restera une difficile et étrange histoire d'amour tragique. Un grand film.
- Catégorie
-
Long-métrage
